Ces limaces de mer peuvent se couper la tête (et la faire repousser en un mois)
Des chercheurs ont découvert que certaines limaces de mer pouvaient régénérer des parties entières de leur corps.
Récemment, il a été découvert que deux espèces de limaces de mer peuvent s’arracher la tête et régénérer de nouveaux corps. Les scientifiques affirment que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour expliquer ce phénomène.
UNE LIMACE DÉCAPITÉE
Des scientifiques au Japon ont découvert que deux espèces de limaces de mer peuvent s’arracher la tête et régénérer de tout nouveaux corps et organes en moins d’un mois. Selon les chercheurs, il se pourrait que ces limaces, Elysiamarginata et Elysiaatroviridis, agissent ainsi pour se débarrasser de leurs parasites internes. — Annie Roth
DANS LES PROFONDEURS, LES REQUINS BRILLENT DANS LE NOIR
Plusieurs scientifiques spécialistes de la vie des profondeurs au large des côtes néozélandaises ont identifié trois espèces de requins bioluminescents : ils brillent dans le noir. Ces espèces, le requin-lanterne à ventre noir, le requin-lanterne du sud (Etmopterus granulosus) et le squale liche, produisent une légère lumière bleu vert grâce à des cellules spécifiques sur leur peau. Le squale liche, un requin qui peut atteindre 1,80 m de longueur, est l’un des plus grands animaux du monde capable d’émettre de la lumière.
Au large des côtes de la Nouvelle-Zélande, des scientifiques des fonds marins ont identifié trois espèces de requins bioluminescents. Ils produisent de la lumière grâce à des cellules spécifiques sur leur peau.
« Ces découvertes nous rappellent qu’il nous reste encore tant à découvrir et à comprendre au sujet des profondeurs marines et de leurs occupants », déclare Diva Amon, exploratrice National Geographic. Des études complémentaires seront nécessaires pour déterminer si cette bioluminescence est fréquente chez les requins des profondeurs et à quelles fins ils l’utilisent. Les scientifiques supposent qu’en illuminant leur ventre, ces requins peuvent masquer leur silhouette face aux prédateurs cachés dans les eaux plus sombres et profondes, une ruse connue sous le nom de contre-illumination. — AR
POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS FIXÉS POUR 2030, PLUS DE PLANTULES SERONT NÉCESSAIRES
Les États-Unis se sont engagés pour aider le monde à planter et protéger mille milliards d’arbres d’ici 2030. Ce plan se confronte malheureusement à un obstacle. Selon une nouvelle étude, n’y a pas assez de plantules propices à devenir des arbres à planter, tant s’en faut. Pour boiser les hectares disponibles, il faudrait au moins trois mille milliards d’arbres chaque année. Ce bond de 130 % entraînerait des dizaines de milliards d’euros de coûts supplémentaires pour la collecte des graines, les infrastructures et plus encore. Une surveillance à long terme serait également nécessaire pour ces nouveaux arbres afin d’assurer qu’ils survivent face aux menaces telles que les parasites, les maladies, la sécheresse et les incendies. Les défenseurs de l’environnement assurent que la plantation d’un tel nombre d’arbres et la préservation de ceux déjà adultes sont cruciales pour éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère et assurer un futur plus frais.
— Kyla Mandel
Plantule de pin à écorce blanche infecté par une mycorhize sur ses racines.
Ces articles sont issus du numéro de juillet du magazine National Geographic.
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.