En 2019, séisme de magnitude 6,4 a frappé la Californie

Les tremblements de terre sont la conséquence naturelle de la mobilité permanente du manteau de notre planète. Ils surviennent chaque jour par milliers mais tous ne sont pas perceptibles.

De Rédaction National Geographic
Publication 5 juil. 2019, 12:37 CEST
Des secouristes extirpent une femme blessée des ruines d'un immeuble à Amatrice, dans le centre de ...
Des secouristes extirpent une femme blessée des ruines d'un immeuble à Amatrice, dans le centre de l'Italie, à la suite d'un séisme de magnitude 6,2.
PHOTOGRAPHIE DE Massimo Percossi, Epa

Jeudi 4 juillet 2019, à 10 h 33 (heure du pacifique, 19 h 33 heure française) un séisme de magnitude 6,4 a frappé la Californie, le plus violent depuis 25 ans selon les données de l’Institut d'études géologiques des États-Unis. L’épicentre se trouvait dans une zone reculée à environ 160 km de Los Angeles et les secousses ont été ressenties jusqu’à Las Vegas. Le dernier événement sismique aussi étendu ayant secoué les États-Unis était celui de 1994, un séisme de magnitude 6,6 survenu à Northridge dont les dégâts s’étaient chiffrés en milliards de dollars. Selon les bulletins d’information, des répliques seraient attendues.

Le 30 novembre 2018, un tremblement de terre de magnitude 7,0 avait ébranlé le sud de l’Alaska. Son épicentre avait été localisé à proximité de la ville d’Anchorage et une alerte tsunami avait été déclenchée puis finalement annulée. Les représentants de l’État n’avaient pas recensé de blessés graves mais avaient tout de même constaté d’importants dommages infligés à diverses infrastructures comme des routes ou des bâtiments.

Le soir du 16 février 2019, le sud du Mexique a été touché par un séisme de magnitude 7,2 dont les secousses ont été ressenties à travers l’ensemble de l’État d’Oaxaca ainsi que dans les régions voisines. L’Institut d’études géologiques géologiques des États-Unis estime que les conséquences ne seront pas aussi dramatiques que le tremblement de terre qui avait frappé la capitale Mexico en septembre 2017.

 

À PROPOS DES TREMBLEMENTS DE TERRE

Les séismes, également appelés tremblement de terre ou secousses sismiques, peuvent être si destructeurs qu’il est difficile d’imaginer qu’il s’en produit des milliers chaque jour à travers le monde, généralement sous la forme de petites secousses. Ces événements sont recensés par l’Institut géologique des États-Unis puis consignés sur une carte accessible en ligne, accompagnée de conseils de sécurité à suivre pour limiter les risques en cas de séisme.

 

OÙ SURVIENNENT LA PLUPART DES SÉISMES ?

Sur notre planète, 80 % des séismes surviennent sur le pourtour de l’océan Pacifique (Pacific rim en anglais) baptisé « ceinture de feu » en raison de la prépondérance de l’activité volcanique que l'on y constate. La plupart des tremblements de terre ont lieu dans les zones de faille où les plaques tectoniques, ces immenses dalles de roche qui forment le manteau supérieur de la Terre, s’entrechoquent ou glissent les unes contre les autres.

Ces impacts sont habituellement progressifs et imperceptibles à la surface mais il arrive également qu’une tension immense s’accumule entre deux plaques et lorsqu'elle est relâchée soudainement, elle provoque de colossales vibrations appelées ondes sismiques qui se propagent sur des centaines de kilomètres à travers la roche et jusqu'en surface. D'autres types de séismes peuvent survenir à bonne distance des failles lorsque les plaques subissent un étirement ou une compression.

 

MAGNITUDE ET IMPACT DES TREMBLEMENTS DE TERRE

Les scientifiques mesurent l’énergie libérée par un séisme en lui attribuant une grandeur appelée magnitude basée sur la puissance et la durée des ongues sismiques. Une magnitude comprise entre 3 et 4,9 correspond à un tremblement de terre mineur ou léger ; entre 5 et 6,9 on considère qu’il est modéré à fort ; entre 7 et 7,9 très fort ; entre 8 et 8,9 majeur et supérieur à 9 dévastateur.

Un séisme de magnitude 8 frappe en moyenne une fois par an quelque part sur la planète et on dénombre environ 10 000 décès chaque année dus aux tremblements de terre. Parmi ces conséquences, ce sont les effondrements d’immeubles qui font le plus de victimes mais les effets destructeurs des ondes sismiques sont bien souvent aggravés par les coulées de boue, les incendies, les inondations ou encore les tsunamis.

Les secousses plus faibles appelées répliques qui surviennent généralement dans les jours qui suivent le premier séisme peuvent rendre difficiles les opérations de secours et semer à nouveau la mort et la destruction.

Les pertes de vies humaines peuvent être évitées en établissant des plans d’urgence, des programmes de sensibilisation et en prévoyant la construction de bâtiments qui absorbent les vibrations en oscillant plutôt qu’en s’effondrant.
 

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    Attention : certaines images de la galerie ci-dessus peuvent heurter la sensibilité du lecteur.
    Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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