Sommaire du magazine National Geographic du mois de juillet 2021 : Vivre dans un monde trop chaud
L’humanité va devoir s’adapter à la hausse inéluctable des températures.
Dans ce numéro, National Geographic rappelle le constat maintes fois énoncé sur la hausse des températures et les conséquences inévitables sur la vie de centaines de millions de personnes. D’ici un demi-siècle, un tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des lieux similaires au Sahara actuel, où la température maximale moyenne dépasse les 40 °C en été. Des milliards de personnes seront donc confrontées à un choix difficile : migrer vers des climats plus froids, ou rester et s’adapter.
Vivre dans un monde trop chaud
Le monde entier tente de s’adapter pour limiter les conséquences de la chaleur. En Californie, dans la vallée de San Joaquin, la cueillette de tomates de fait dès 5 heures du matin pour éviter les hautes températures en journée. Aux États-Unis, à l’université Columbia de New York, un panneau recouvert d’un nouveau polymère renvoie de la chaleur dans l’espace à travers l’atmosphère, rendant l’environnement du panneau bien plus frais. À Paris, depuis la canicule de 2003, les réformes entreprises, telle l’obligation d’aménager des espaces climatisés dans les maisons de retraite, ont permis de réduire considérablement le nombre de morts dus à la chaleur. À New Delhi, la capitale indienne fait face à des températures dépassant souvent les 40 °C et des climatiseurs s’affichent aux façades d’immeubles. Malheureusement, la technique actuelle de la climatisation prend part au réchauffement du globe.
Nous vous emmenons ensuite vivre la ruée vers l'or la plus haute du monde à la Rinconada. Et aussi la plus dangereuse et la plus polluante. La Rinconada se trouve à 5 100 m d'altitude dans les Andes péruviennes, à une altitude presque identique que le camps de base de l'Everest et l'oxygène s'y raréfie. Les prix de l'or ont grimpé grâce à une croissance rapide lors des trois dernières décennies. Cela génère une pollution due au traitement de l’or qui se dépose sur les glaciers se trouvant à la source du réseau hydrographique andin et des produits toxiques se retrouvent loin en aval.
Puis, direction le Kenya où nous sommes allés voir si les humains peuvent coexister avec la faune sauvage sans l’enfermer dans des réserves clôturées. La pandémie de Covid-10 a mis le concept à l’épreuve.
Et enfin, notre journaliste est allée enquêter à la décharge de Can Mata en Espagne. La plus vaste décharge en activité de Catalogne ne cesse de s’étendre. Nombre de riverains souhaitent qu’elle ferme. Mais chaque extension révèle de nouveaux fossiles enfouis en profondeur qui, sinon, resteraient inaccessibles. Parmi les ossements qui ont été exhumés figurent ceux de précurseurs des grands singes et des humains.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de juillet 2021 du magazine National Geographic :
Trop chaud pour vivre
Au XXIe siècle, la hausse des températures changera l’existence de millions de personnes, partout dans le monde. Si le corps humain s’est habitué à des températures de plus en plus fortes, il y a des limites à la quantité de chaleur et d’humidité qu’il peut supporter. Comment pourra t-il s'adapter ?
La ruée vers l'or la plus haute du monde
À 5 100 m d’altitude, dans les Andes, la ville péruvienne de La Rinconada a connu un essor important. Les mineurs et la nature en paient aujourd'hui le lourd tribut.
Protéger la faune et pour longtemps
Au Kenya, la protection de la faune fondée sur une approche communautaire a bien résisté à la pandémie.
Sous les déchets, les origines de l'humanité
En Espagne, l’extension d’une décharge livre des fossiles de nombreuses espèces primitives. Dont des ancêtres de singes... et de l’homme.