Comprendre : le système solaire
Le système solaire dans lequel nous vivons est absolument fascinant, mais de quoi est-il composé ?
Des milliards de systèmes stellaires composent notre univers. Situées dans des galaxies, ces structures cosmiques contiennent toutes au moins une étoile ainsi que des objets voyageant autour de celle-ci, tels que des planètes, des planètes naines, des lunes, des astéroïdes, des comètes ou des météoroïdes. Le système stellaire que nous connaissons le plus, c’est bien sûr le nôtre.
NOTRE CHER SYSTÈME SOLAIRE
Si vous regardiez une image géante de l’espace, zoomiez sur la Voie lactée, puis zoomiez à nouveau sur l’un de ses bras spiraux externes, vous trouveriez le système solaire. Selon les astronomes, il se serait formé il y a environ 4,5 milliards d’années lorsqu’un nuage de gaz et de poussière s’est contracté sur lui-même, donnant naissance à l’étoile qui ancre notre système solaire : le Soleil.
En plus du Soleil, notre voisinage cosmique réunit huit grandes planètes. La plus proche du Soleil est Mercure, suivie par Vénus, la Terre et Mars : nous les connaissons sous l’appellation de planètes telluriques, car elles sont solides et rocheuses. Au-delà de l’orbite de Mars se trouve la ceinture principale d’astéroïdes, une région de roches spatiales qui remontent à la formation des planètes. Viennent ensuite les géantes gazeuses, biens plus imposantes : Jupiter et Saturne. Cette dernière est célèbre du fait de ses larges systèmes d’anneaux composés de glace, de roches, ou des deux. Encore plus loin se trouvent les géantes de glace, Uranus et Neptune et, au-delà de celles-ci, un réservoir de plus petits mondes de glace rassemblés dans une immense étendue d’espace : la ceinture de Kuiper. Le plus célèbre de ces mondes est peut-être Pluton : autrefois considérée comme la neuvième planète, Pluton est désormais officiellement classée comme une planète naine, aux côtés de Cérès dans la ceinture d’astéroïdes, et de trois autres objets de la ceinture de Kuiper.
LES LUNES ET AUTRES OBJETS EN ORBITE
Notre système solaire compte plus de 150 lunes en orbite autour de différents mondes. Également connues sous le nom de satellites naturels, elles peuvent graviter autour de planètes, de planètes naines, d’astéroïdes et d’autres débris. Ce sont les planètes les plus reculées du système solaire qui en comptent le plus : Mercure et Vénus n’en ont pas, Mars a deux petites lunes, et la Terre n’en a qu’une. De leur côté, Jupiter et Saturne en ont des dizaines, et Uranus et Neptune en ont toutes les deux plus de dix. Même si elle est relativement petite, Pluton est dotée de cinq lunes, dont une, Charon, a une taille tellement proche de la planète naine que certains astronomes soutiennent qu’elles forment un système binaire.
Trop petits pour être considérés comme des planètes, les astéroïdes sont des objets rocheux qui gravitent autour de notre soleil aux côtés des météoroïdes. Des dizaines de milliers d’astéroïdes sont rassemblés dans la ceinture qui se situe entre les orbites de Mars et Jupiter. Les comètes, quant à elles, vivent dans la ceinture de Kuiper ou même encore plus loin dans le système solaire, dans la région reculée du nuage de Oort.
LES CONDITIONS ATMOSPHÉRIQUES
Le système solaire est enveloppé dans une immense bulle que l’on appelle l’héliosphère. Composé de particules chargées générées par le Soleil, l’héliosphère protège les planètes et les autres objets des rayonnements cosmiques, qui sont des particules interstellaires à énergie élevée. Au sein de cette héliosphère, certaines planètes sont également enveloppées dans leurs propres bulles, les magnétosphères, qui les protègent des formes plus nocives de rayonnements solaires. La Terre est dotée d’une magnétosphère très puissante, tandis que Mars et Vénus n’en ont pas du tout.
La plupart des grandes planètes ont aussi des atmosphères. Celle de la Terre est majoritairement composée d’azote et d’oxygène : la clé pour garantir la vie sur notre planète. Les atmosphères de Vénus et de Mars contiennent principalement du dioxyde de carbone, alors que celles de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, plus épaisses, sont surtout composées d’hydrogène et d’hélium. Mercure n’a pas du tout d’atmosphère : les scientifiques qualifient plutôt d’exosphère sa très fine couche d’oxygène, d’hydrogène, de sodium, d’hélium et de potassium.
Les lunes aussi peuvent avoir des atmosphères, mais Titan, la plus grande lune de Saturne, est à notre connaissance la seule à posséder une atmosphère épaisse, principalement composée d’azote.
D’AUTRES FORMES DE VIE EXISTENT-ELLES ?
Pendant des siècles, les astronomes ont pensé que la Terre était le centre de l’univers, et que le Soleil et toutes les autres étoiles tournaient autour d’elle. C’est au 16e siècle que le mathématicien et astronome allemand Nicolas Copernic a renversé cette théorie en fournissant des preuves solides affirmant que la Terre et les autres planètes tournaient autour du Soleil.
Aujourd’hui, les astronomes étudient d’autres étoiles de notre galaxie qui abritent des planètes, y compris des systèmes stellaires qui, comme le nôtre, rassemblent plusieurs planètes en leur sein. En se basant sur les milliers de mondes découverts à ce jour, les scientifiques estiment que des milliards de systèmes planétaires doivent exister, et ce rien que dans la Voie lactée.
La Terre a-t-elle donc une jumelle quelque part dans l’univers ? Équipés de télescopes, de robots et d’autres outils toujours plus avancés, les futurs astronomes ne manqueront pas de le découvrir.
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.