Sommaire du magazine National Geographic de décembre 2018 : Chasseurs de bibles
Archéologues ou trafiquants, ils sont nombreux à rechercher les premiers textes sacrés.
En décembre, le magazine National Geographic part à la recherche des premiers textes de la Bible. Le graal pour les spécialistes du Nouveau Testament serait de retrouver un texte original, écrit juste après la mort de Jésus-Christ, au Ier siècle de notre ère.
Aucun des récits bibliques originaux n’a jamais été retrouvé. Les plus vieux textes chrétiens datent du IIe siècle apr. J.-C. Ils proviennent de copies écrites en grec, découvertes à Fayoum, en Égypte. Comment mettre la main sur les textes originels ? Le réseau de grottes de Qumran, situé en Cisjordanie, dans une zone actuellement occupée par Israël, recèle de manuscrits anciens, allant du IIIe siècle av. J.-C. à 70 apr. J.-C. Des documents qui attisent les convoitises des archéologues et des trafiquants, qui effectuent des fouilles en dehors de tout cadre légal. Le but : être le premier à mettre la main sur les précieuses reliques.
Dans ce numéro, vous découvrirez aussi un reportage sur la production d’huile de palme en Afrique. Pour éviter les scandales écologiques qui éclaboussent les plantations d’Asie du Sud-Est, certains pays, comme le Gabon, développent des palmeraies plus respectueuses de la faune et de la flore environnantes. Nous suivrons également l’itinéraire des Philippins, préparés dès le plus jeune âge à s’exiler pour échapper au chômage et aux bas salaires du pays. Enfin, nous nous pencherons sur le sort réservé aux descendants des Amérindiens dans la société américaine actuelle.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de décembre 2018 du magazine National Geographic :
Les archéologues ont une mission urgente : trouver et sauver les premiers textes sacrés avant que des pilleurs s’en emparent. Les recherches se concentrent autour des grottes de Qumran, en Cisjordanie.
Produire de l’huile de palme tout en respectant la faune et la flore : un nouvel enjeu pour les pays africains qui souhaitent profiter de cette manne économique.
Dix pour cent des Philippins travaillent à l’étranger et envoient de l’argent au pays. Un exil qui s’organise dès l’école, dans le choix des apprentissages professionnels.
Aux États-Unis, les descendants d'Amérindiens cherchent à se réapproprier leur histoire, loin des clichés véhiculés par la culture des non-autochtones.