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Page du photographe
Anastasia Taylor-Lind
À l’aube, un père et son fils, tous deux pêcheurs, installent un piège composé d’un grand filet sur le fleuve Yangtsé, à Wuhan, en Chine. S’étendant sur plus de 6 270 km à travers la Chine, le Yangtsé est le troisième plus long fleuve au monde.
Amoakohene Ababio Williams, 26 ans, originaire du Ghana, raconte qu’il a été séparé de sa femme ukrainienne, Sattennik Airapetryan, 27 ans, et de leur fils d’un an, Kyle Richard, avec d’autres hommes noirs, juste avant d’atteindre la frontière polonaise après avoir fui Odessa. « Je pensais que c’était fini. Que je ne la reverrai peut-être plus jamais. » Il a réussi à traverser.
Iryna Novikova, 42 ans, a quitté Kiev avec sa fille en catastrophe, sans même changer de vêtements, se brosser les dents ou prendre une douche. « Dans un tel moment, on n’a pas besoin de tout ça. Je ne sais pas comment j’ai couru, mes jambes m’ont simplement portée. » Sa fille l’avait prévenue que l’attaque allait arriver, mais « je n’arrivais pas à y croire. »
Iryna Kuzmenko, 41 ans, et sa fille, Arianda Shchepina, 11 ans, originaires de la ville de Zaporijia, partagent un moment de silence devant le lycée Juliusza Slowackiego à Przemyśl, où des réfugiés ont trouvé un abri et du soutien.
Iryna Butenko, 33 ans, et sa fille Kateryna Falchenko, 8 ans, ont fui Kharkiv en catastrophe. Iryna rapporte que, quand un train est enfin arrivé, « nous avons couru alors qu’ils tiraient derrière nous. » Elle ne veut plus jamais y retourner. Katya se sent en sécurité, désormais : « Personne ne nous tire dessus ou ne nous menace. Ma maman est toujours avec moi. »
Ludmyla Kuchebko, 72 ans, originaire de Jytomyr, a fui les sirènes de raid aérien mais s’inquiète pour son fils qui est resté à Kiev. Elle se tourne vers Dieu pour « sauver non seulement mon fils, mais aussi l’Ukraine », et elle prie pour chacun des passagers dans chacun des trains. « Aujourd’hui, nous prions non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la Russie. Pour nos frères et sœurs qui sont là-bas. »
Valentyna Turchyn pose pour un portrait avec sa mère (également baptisée Valentyna Turchyn) et ses trois filles : Maya, 5 ans, dans le blouson rose, Tanya, 7 ans, et Galyna, 16 ans. Toutes sont couvertes pour se protéger du froid dans un refuge en Pologne, après avoir fui leur ville natale de Tcherkassy, en Ukraine.
Amoakohene Ababio Williams, 26 ans, originaire du Ghana, raconte qu’il a été séparé de sa femme ukrainienne, Sattennik Airapetryan, 27 ans, et de leur fils d’un an, Kyle Richard, avec d’autres hommes noirs, juste avant d’atteindre la frontière polonaise après avoir fui Odessa. « Je pensais que c’était fini. Que je ne la reverrai peut-être plus jamais. » Il a réussi à traverser.
Des médecins du Centre médical républicain de Stepanakert soignent un combattant arménien blessé pendant la guerre du Haut-Karabakh qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
