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Page du photographe
Georg Gerster
Il fallut près de cinq années pour démanteler méthodiquement les temples et déplacer l’ensemble des façades en grès et des intérieurs d’Abou Simbel, comme cette salle hypostyle au plafond soutenu par huit colonnes colossales à l’effigie de Ramsès II, vers une montagne artificielle plus élevé de 60 mètres que la rive du Nil sur laquelle se tenaient les temples à l’origine.
Décrite comme « l’un des sauvetages les plus spectaculaires de l’Histoire » par National Geographic, la mission visant à sauver Abou Simbel, qui eut lieu en mai 1969, vit s’impliquer des dizaines de pays et coûta l’équivalent de 340 millions d’euros actuels.
En octobre 1965, on découpa avec soin le visage de 19 tonnes de Ramsès II dans la montagne égyptienne où il trônait depuis 3 000 ans, puis on le hissa sur un camion pour le transférer vers un nouveau site. Sans l’aide d’une célèbre alliée vivant à l’autre bout du monde, les célèbres statues d’Abou Simbel auraient pu être englouties par les eaux d’un vaste lac artificiel créé dans le cadre de la construction du haut barrage d’Assouan.
Photographiées en 1973, les ruines d’Uruk sont tout ce qui subsistait de la principale cité-État de Sumer après des milliers d’années passées enfouies sous les sables du désert.
Des ouvriers construisent une colline artificielle derrière les statues lors de la reconstruction du temple. Abu Simbel était l’un des monuments les plus imposants parmi les vingt qui furent relocalisés et sauvés.
Dans les années 1960, des ouvriers découpèrent en morceaux une statue colossale du pharaon Ramsès II et la réassemblèrent sur un terrain plus élevé afin de la sauver de l’inondation.
Les ruines de l'ancienne cité élamite de Dur Untash sur le site aujourd'hui connu sous le nom de Chogha Zanbil, dans le sud de l'Iran.
Panorama de la plaine de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran. La région historique du Lorestan est caractérisée par une alternance de vallées et de chaînes montagneuses.
Une fois les statues colossales du pharaon en place sur le nouveau site du Grand temple, des dômes en béton ont été construits, sous lesquels les hypogées (chambres intérieures du temple) ont été réassemblés. Le même processus fut employé pour un autre temple d’Abou Simbel, celui dédié à la reine Néfertari. Mesurant plus de 60 mètres de large, le dôme était conçu pour supporter le poids de la colline artificielle située au-dessus, qui reproduisait le flanc de falaise du temple originel.
Une fois les blocs de pierre en place, les ouvriers retirent les protections qui couvraient les bords des visages des statues de Ramsès II. Elles les protégeaient de dommages susceptibles d’être occasionnés pendant leur taille.