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Page du photographe
Haruka Sakaguchi
Fujio Torikoshi (86 ans)HIROSHIMA • 1.9 KILOMÈTREÂgé de 14 ans lorsque la bombe a frappé, Torikoshi était devant sa maison et cherchait du regard les avions qu’il avait entendus passer. Il a alors aperçu un unique point noir qui a explosé en « une boule de lumière aveuglante qui a envahi tout l’espace », a-t-il déclaré dans son témoignage. Il a ressenti une vague de chaleur intense sur son visage, a été balayé d’un coup sec et s'est évanoui. Lorsqu'il a repris conscience, il a essayé d'arrêter la sensation de brûlure en s'immergeant dans l'eau, ce qui n'a fait qu'aggraver la situation. Ses blessures étaient si graves qu'il ne pensait pas survivre au-delà de 20 ans. Il a pourtant vécu plusieurs décennies de plus, avant de s'éteindre en 2018. « La vie est un curieux trésor », a-t-il écrit (ci-dessus). « Nous ne pouvons pas continuer de sacrifier des vies précieuses à la guerre », a-t-il ajouté. « Tout ce que je peux faire, c'est prier, avec ardeur et sans relâche, pour la paix dans le monde. »
Hideki, à droite, et Kiharu Kuroita (37 ans et 5 ans)NAGASAKI | 3E ET 4E GÉNÉRATIONS Dans son message aux générations futures reproduit ci-dessus, Hideki a écrit : « Je suis un hibakusha de la troisième génération, mais je n'en ai eu que vaguement conscience tout au long de ma vie. Pourtant, il y a partout dans Nagasaki des cicatrices visibles de l'époque du bombardement, à l’image de murs carbonisés. J'espère que ceux qui viendront visiter Nagasaki transmettront les terrifiants récits de la bombe atomique ». Sa fille, Kiharu, a signé de son nom au bas de la page.
Akito Kawamoto (90 ans)HIROSHIMA • NYUSHI HIBAKUSHAAkito Kawamoto n’a pas été exposé directement à la bombe, car il prenait le train pour rentrer chez lui à Hiroshima depuis l'île de Kyushu. Il a passé des jours à chercher sa femme dans les décombres de la ville. Elle a survécu à l'attaque, mais on lui a diagnostiqué plus tard un genbakushoo, ou maladie provoquée par les radiations. Alors que Kawamoto était témoin des souffrances de sa femme, « sa douleur est rapidement devenue la mienne », a-t-il expliqué dans son témoignage en ligne.
Keiko Okinishi (52 ans)NAGASAKI | 2ÈME GÉNÉRATION Keiko Okinishi est une hibakusha de la deuxième génération : sa mère a survécu à la bombe de Nagasaki et Mme Okinishi souffre d'une maladie de la thyroïde qui, selon un médecin, est probablement due à l’exposition de sa mère aux radiations. « Je me suis sentie obligée d'en apprendre davantage sur la bombe atomique et sur l'histoire de ma mère », a écrit Mme Okinishi (en partie ci-dessus). Elle est aujourd'hui denshosha, c'est-à-dire qu'elle partage avec d'autres son expérience d'hibakusha.
Ryouga Suwa (84 ans)HIROSHIMA • NYUSHI HIBAKUSHA Les parents de Suwa sont morts au temple bouddhiste de son père, et sa sœur de 16 ans n'est jamais rentrée chez elle. Suwa est ce qu’on appelle un genbaku koji, un orphelin de la bombe atomique, ainsi qu’un nyushi hibakusha, ce qui signifie qu'il a été exposé aux radiations à proximité de l'hypocentre après l'explosion. Avant sa mort, en 2019, Suwa a écrit (en partie ci-dessus) : « J’aimerais que nous puissions tous cultiver en nous la capacité de nous rendre dignes les uns des autres au lieu de nous énerver à cause de nos différences. »
Sachiko Matsuo (83 ans)NAGASAKI • 1,2 KILOMÈTRE« La paix est notre priorité numéro un », écrit ici en japonais Sachiko Matsuo. Dans le cadre de son projet, la photographe Haruka Sakaguchi a demandé à des survivants de la bombe atomique, ou hibakusha, d'écrire un message aux générations futures. Les traductions en anglais de tous ces messages, des témoignages complets et des récits d'autres hibakusha sont consultables sur le site 1945project.com.
DD Lee a quitté la Chine pour les États-Unis à l’âge de 12 ans. Elle est ici photographiée avec sa fille, Isabelle, à leur domicile de Woodstock, en Géorgie. DD a été l’un des premiers habitants d’Atlanta à partager une histoire autour de leur nom et la manière dont il représentait une question fondamentale : comment trouver le juste milieu entre intégration et transmission de la culture familiale ? DD, dont le prénom correspond aux initiales de son nom chinois (Dan Dan), apprend à Isabelle à être fière de ses origines.