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Kalum Ko
La ville de Toronto vue depuis Ward’s Island en janvier 2021. Les premières recherches suggèrent que le nombre de jours de patinage dans cette ville densément peuplée pourrait baisser de plus de 30 % d’ici à 2090.
L’année dernière, certaines régions du Canada ont connu leur plus courte saison de patinage. Des recherches suggèrent que d’ici à 2050, plus aucun jour d’hiver à Montréal ne sera assez froid pour patiner en extérieur. D’autres régions verront leur saison de patinage s’écourter de 20 à 30 %.
Trois enfants assis sur une épaisse couche de glace sur Ward’s Island, à Toronto. Contrairement à leurs parents et à leurs grands-parents, ils grandissent dans un monde où la saison de patinage a de grands chances de s’écourter.
Un filet vide installé par des joueurs de hockey sur Ward's Island. Pour qu’une patinoire naturelle soit praticable, il faut que les températures soient restées en dessous des -10 °C pendant au moins dix jours consécutifs.
Janvier 2021 : au Ward’s Island, un parc situé juste au sud de Toronto, une glace épaisse permet aux patineurs de jouer au hockey. Quelques centaines de mètres plus bas, la glace brisée dérivait sur le courant du chenal.
16 janvier 2022 : au High Park de Toronto, la ville la plus peuplée du Canada, des patineurs profitent d’une journée d’hiver froide mais ensoleillée.
8 janvier 2023 : Alison Ko, Noah Ko et Izabel Della Siepe marchent dans la neige fraîchement tombée au St. Mary Lake, en Colombie-Britannique. En décembre, des vagues de froid à -30 °C avaient traversé la région, mais au cours de l’hiver suivant, de 2023 à 2024, le lac n’avait pas gelé à cause de températures trop élevées.
2019 : à Lazy Lake, en Colombie-Britannique, un groupe d'amis joue au hockey. Depuis des générations, les lacs, rivières et ruisseaux gelés à l’année constituent un espace de rassemblement gratuit.
23 décembre 2019 : Keagan Migneault attache les patins d’une amie au Wasa Lake, en Colombie-Britannique. En 2023, une absence inhabituelle de neige a permis aux patineurs de venir s’exercer sur l’ensemble du lac.
Pendant quatre ans, Kalum Ko a photographié des patineurs sur les patinoires naturelles du Canada. Ses photos, prises de sa ville natale de Kimberley, en Colombie-Britannique, à Toronto, à plus de 3 600 kilomètres à l’est, montrent en quoi ces rivières et ces lacs gelés aident à former des communautés et influencent les cultures. Mais le réchauffement des températures hivernales met lentement en péril ces lieux de rassemblement. « Je n’avais jamais vu si peu de glace pour une fin décembre », explique M. Ko à propos de cette photo prise en décembre 2023. « Habituellement, nous devons briser la glace à l’aide d’une hache pour plonger dans l’eau froide. Cette année, nous avons pu barboter depuis la rive. »