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Page du photographe
Mike P. Shepherd
Comme dans la grotte de Gilf al-Kabir, des figures humaines, peut-être des nageurs, semblent flotter sur les parois.
De grandes figures jaunes que les chercheurs estiment dater d'une période ultérieure apparaissent au-dessus de certains dessins de la grotte.
Des silhouettes humaines figurent aussi sur les mures de la grotte. Un groupe semble se tenir au bord de l'eau où se reflète leur image.
Une figure ressemblant à une girafe avec un long cou se trouve également dans la grotte des bêtes.
Des antilopes sont représentées sur les murs de la grotte des bêtes.
Découverte en 2002 à 9 kilomètres seulement de la grotte des Nageurs, la grotte des bêtes est la découverte la plus récente faite au Gilf al-Kabir. Près de 8 000 images datant de 7 000 ans ornent ses murs. Gravées dans la roche, elles représentent des créatures que les habitants de la région croisaient tous les jours, comme ces gazelles.
Les figures humaines peintes sur les parois de la grotte, dont on s’était d’abord imaginé qu’il s’agissait de baigneurs, sont aujourd'hui considérées comme des esprits.
Fils du sultan Hussein Kamel d'Égypte, le prince Kamal el Dine Hussein consacra sa vie à l'exploration du désert. Premier à apercevoir puis à cartographier le plateau du Gilf al-Kabir en 1926, il proposa de financer l'expédition de László Almásy en 1932. Il mourut subitement quelques mois plus tard, sans jamais savoir ce que ce dernier allait trouver. En 1933, László Almásy plaça cette plaque de marbre à l'extrémité sud du Gilf al-Kabir pour commémorer le travail d'exploration du prince.
À l'âge de pierre, des bêtes géantes, que certains pensent être des éléphants, ont été gravées dans les grottes de Gilf al-Kabir, à côté d'une myriade d'œuvres d'art préhistoriques.
