Magazines
Télévision
Disney+
National Geographic
National Geographic
National Geographic
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Histoire
Animaux
Sciences
Environnement
Voyage® & Aventure
Page du photographe
Photographs by Youngrae Kim
Le Soleil se couche sur la baie de Suncheon à marée basse. Environ 16 % des estrans de la planète ont été détruits au cours des dernières décennies. La science démontre l’importance de ces écosystèmes pour la préservation de la faune et de la flore et la lutte contre le changement climatique.
Sunjeong Heo, guide écotouristique, fait découvrir une volée d’oiseaux au-dessus d’un estran dans la réserve de la baie de Suncheon, aujourd’hui protégée, en Corée du Sud. Attirant plus de six millions de visiteurs par an, ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO est un modèle pour la conservation des estrans et l’écotourisme en Corée du Sud.
Des chercheurs du National Institute of Ecology et des volontaires locaux marquent des oisillons de l’espèce Petite Spatule avec des traceurs GPS à Incheon, en Corée du Sud. Environ 90 % de ces oiseaux de rivage menacés se reproduisent sur la côte ouest du pays. Après que leur population mondiale a chuté à moins de 300 individus à la fin des années 1980, les efforts de conservation ont permis de ramener leur nombre à environ 5 200. « Ils forment les prédateurs principaux des estrans. Leur état de santé peut refléter celui de l’écosystème dans son ensemble », informe le chercheur Inki Kwon.
Un boleophthalmus boddarti, une espèce de gobies, saute dans le cadre de sa danse nuptiale à marée basse à Sinan. À marée haute, il se repose dans son terrier. Lorsque la marée descend, il se nourrit dans la boue. Ce poisson amphibie inhabituel est adapté aux changements quotidiens drastiques de l’estran.
Des halophytes tournent au rouge sur un estran à Sinan, en Corée du Sud. Des chercheurs sud-coréens étudient comment des plantes tolérantes au sel comme celles-ci peuvent renforcer la capacité des estrans à lutter contre le changement climatique en absorbant le carbone.
Dongpil Oh et son fils, Seungjun Oh, effectuent des relevés mensuels des populations d’oiseaux de rivage sur l’estran de Sura, à Gunsan, en Corée du Sud. Sura est l’un des derniers estrans sur le site de poldérisation de Saemangeum. Dongpil et Seungjun font partie de la Saemangeum Citizen Ecology Investigation Team, une organisation locale qui milite pour la conservation et documente les menaces qui pèsent sur les estrans touchés par le projet de Saemangeum.
Des bécasseaux de l’Anadyr se nourrissent de palourdes et de vers de mer sur un estran près de Yubudo, une petite île au large de la côte ouest de la Corée du Sud. Environ 80 % de ces oiseaux ont disparu au cours des deux dernières décennies en raison de la perte de leur habitat.
Alors que des ouvriers dans des pelleteuses s’attellent à l’assèchement de l’estran à Songdo, des oiseaux de rivage prennent leur pause pendant leur migration annuelle de l’Australie à l’Extrême-Orient russe. L’aménagement des estrans dans cette région détruit des habitats essentiels pour les 50 millions d’oiseaux migrateurs qui empruntent cette route chaque année.
La digue de Saemangeum, longue de 33 km, est la plus longue structure de ce type au monde. Après sa construction, des dizaines de milliers d’oiseaux de rivage ont disparu de la zone, qui était l’un de leurs habitats les plus importants de la région de la mer Jaune.
Des plaisanciers naviguent sur des bateaux dans un canal artificiel au sein d’un parc urbain de Songdo, en Corée du Sud. Songdo, qui était autrefois un écosystème d’estrans florissant, a été construite sur des terres récupérées. Cette ville a été acclamée pour avoir été « érigée à partir de rien ». Au cours des 70 dernières années, la Corée du Sud a perdu plus des deux tiers de ses estrans en raison de projets de récupération comme celui-ci.