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L'omotenashi : savoir-faire et savoir-être japonais

Recevoir, satisfaire, et même anticiper les besoins de son hôte est un art subtil. En japonais, cet art porte un nom, intransposable en français : l'omotenashi. Chaque geste, précis, participe au service irréprochable recherché. Une véritable philosophie.

Thomas Nicolon, National Geographic

Créé en 1816 par Kakubei Tamagawa, Gyokusendo est aujourd’hui géré par ses descendants, qui utilisent des techniques traditionnelles inchangées. « Mon père m’a tout enseigné. J’ai un rapport à cet art qui est difficile à exprimer, mais il est certain qu’à aucun moment je n’ai envisagé faire autre chose de ma vie », explique Hiroki, gérant de l’atelier de Gyokusendo.

thomas nicolon, National Geographic

En plongeant les pièces dans une solution au souffre, les artisans assombrissent la surface du cuivre. Les pièces seront ensuite polies à la main, avant de faire ressortir la couleur finale par le biais de sels de cuivre.

Thomas nicolon, National Geographic

Hiroki Tamagawa, gérant de Gyokusendo, fabrique une théière dans l’atelier. Hiroki utilise une technique appelée « tsuiki », qui reste inchangée depuis le 18e siècle.

Thomas nicolon, National Geographic

Hiroki Tamagawa, gérant de Gyokusendo, montre les prémices d’une théière qu’il fabrique dans l’atelier. Hiroki utilise une technique appelée « tsuiki », qui consiste à façonner une feuille de cuivre au marteau pour obtenir petit à petit la pièce désirée.

Thomas nicolon, National Geographic

Lorsque les maîtres takumi travaillent le cuivre, c'est pour le faire rétrécir et non pour l'étirer. L'artisan takumi a une image de la pièce finie en tête et ses mains bougent pour lui donner vie.

Thomas Nicolon, National Geographic

Les théières de l’atelier Gyokusendo sont des objets prestigieux au prix parfois élevé. Chaque pièce est fabriquée à la main, avec une technique traditionnelle utilisée depuis le 18e siècle. La valeur des pièces fabriquées par les artisans de Gyokusendo est telle que l’atelier a aussi obtenu une reconnaissance du gouvernement japonais. En 2010, Norio Tamagawa, oncle du directeur actuel, fut élevé au rang de Trésor National Vivant du Japon.

Thomas Nicolon, National Geographic

Gérant de l’atelier de Gyokusendo, Hiroki appartient à la septième génération de Tamagawa, la famille qui a fondé l’atelier en 1816.

Thomas Nicolon, National Geographic

Les différentes variétés de cerisiers fleurissent à des périodes différentes, mais, à Tokyo, la plupart atteignent leur pic de floraison entre fin mars et début avril.

Thomas Nicolon, National Geographic

Au Japon, le printemps est annoncé par les « sakura » (cerisiers en fleur), symbole du pays. À Tokyo, cette nature flamboyante côtoie la modernité avec harmonie.

Thomas Nicolon, National Geographic

Des milliers d’arbres en fleur colorent les rues avec de somptueuses nuances de rose. Au Japon, la floraison des cerisiers est un événement national et les gens affluent dans les parcs pour faire des pique-niques afin d’admirer et photographier les fleurs de cerisiers. Cette coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs de cerisiers porte un nom : hanami ou o-hanami avec préfixe honorifique.

Thomas Nicolon, National Geographic

Masako Kitami, épouse du maître de la cérémonie du thé, sort de son jardin à Tokyo. La porte est petite, signifiant ainsi que toute personne y entrant doit être humble, et se baisser pour entrer.

Thomas Nicolon, National Geographic

Soukou Kitami est maître de la cérémonie du thé, une tradition japonaise ancestrale hautement codée. Malgré les décennies d’experience, il dit s’améliorer continuellement dans son art.

Thomas Nicolon, National Geographic

Maître de la cérémonie du thé, Soukou Kitami asperge le sol d’eau avant l’arrivée d’invités. Cette tradition, appelée uchimizu, a pour but de rafraîchir et purifier le sol avant qu’il ne soit foulé par les arrivants. Les Japonais voient la pratique uchimizu comme une incarnation des valeurs nationales, car s'y combinent l'utilitaire, l'esthétique, la courtoisie et une finalité de dévouement.

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Si vous participez à une cérémonie du thé, vous vous retrouverez au centre du chakai et votre hôte considèrera vos moindres mouvements, car la partie la plus importante de chaque cérémonie est de vous amener à préparer votre thé, en conscience, avec votre cœur.

Thomas Nicolon, National Geographic

Masako Kitami, épouse du maître de la cérémonie du thé, pose au milieu des fleurs de cerisier dans son jardin à Tokyo.

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Maître artisan coutelier, Yoshito Yamakawa inspecte une lame dans son atelier de la banlieue de Tokyo. Au Japon, les maîtres artisans reconnus sont appelés "takumi" et ceux-ci visent à placer la qualité au centre de tout. Yoshito exerce depuis environ 30 ans. Il est l’un des rares à pratiquer cet artisanat traditionnel.

Thomas Nicolon, National Geographic

Yoshito Yamakawa, takumi coutelier, inspecte la lame d'un futur couteau Gokoo. Une lame d’une telle facture nécessite peu d’affûtage en raison de sa très grande dureté et de la résistance du fil de coupe.

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Ces couteaux Gokoo ont des lames forgées dans l'acier White Paper Steel n°1, les manches sont en noyer avec une mitre en pakkawood, et sont de section octogonale. Un magnifique objet d'artisanat traditionnel japonais, que Yoshito Yamakawa est l'un des rares à pratiquer.

PHOTOGRAPHIE DE thomas nicolon, National Geographic

Eri Takeshi s'apprête à servir un hôte du Kochuan, un luxueux et traditionnel restaurant de Tokyo.

Thomas Nicolon, National Geographic

Eri Takeshi est hôtesse à Kochuan, un luxueux et traditionnel restaurant de Tokyo. La haute cuisine japonaise, appelée « Kaiseki », rend hommage à la nature et aux saisons. Eri accueille les invités dans la plus pure tradition de l'« omotenashi » : une philosophie japonaise qui consiste à anticiper les besoins d'un invité avant même qu'il en soit conscient.

Thomas Nicolon, National Geographic

La haute cuisine japonaise est appelée « kaiseki ». Elle rend hommage à la nature et aux saisons. C’est un art où l'on cherche l'harmonie des goûts, de la texture, de l'apparence et des couleurs de la nourriture, comme ici à Kochuan, un luxueux et traditionnel restaurant de Tokyo.

Thomas Nicolon, National Geographic

Natsuko Shoji, 33 ans, a été élue meilleure femme chef d’Asie, deux ans après avoir reçu la distinction de meilleure pâtissière d’Asie. Le succès venant, elle a décidé de garder la pâtisserie et d’ajouter quatre couverts dans une partie restaurant pour offrir une expérience de haute gastronomie sur mesure à ses clients.

Thomas Nicolon, National Geographic

Son restaurant est installé dans un beau quartier de Tokyo. Ici, pas d'enseigne voyante. Une simple écriture blanche se détachant sur un fond noir : Été. Le décor de ce restaurant singulier est sobre et épuré. Seuls quatre à six couverts sont dressés par service, pour une expérience gastronomique hors du commun.

Natsuko Shoji

Les néons de Tokyo font partie de l’identité de la ville, plus grande métropole du monde avec presque 40 millions d’habitants. La nuit est idéale pour une promenade dans les jardins qui restent illuminés, ou dans les rues très animées de la ville qui continuent de vivre une fois le soleil couché.

Thomas Nicolon, National Geographic

Métropole animée, Tokyo associe les styles ultramodernes et traditionnels, dans un mélange de gratte-ciel aux néons lumineux et de temples anciens.

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