Derrière l'objectif : la photographie animalière

Nous avons accompagné le photographe animalier Jérémie Villet dans une session photo hors norme, dans la Camargue sauvage.

De National Geographic
Publication 20 sept. 2018, 11:19 CEST
Derrière l'objectif : la photographie animalière

Nous avons rencontré Jérémie Villet au hasard de nos pérégrinations virtuelles sur Instagram. De ses photos, puissantes de sincérité, se dégagent un amour non feint pour la faune et une envie de saisir appareil photo et objectifs pour lui rendre un hommage pérenne.

Nous avons proposé à Jérémie de nous accompagner dans le sud de la France pour une session photographique un peu différente, en mai dernier.

Il connaît bien le parc naturel régional de Camargue que nous traversons. Il est venu plusieurs fois ici pour capturer ces instants de grâce qu’on ne peut saisir qu’à l’état sauvage. Il nous explique, enthousiaste, son amour immodéré pour les espèces endémiques du sud de la France, et pour la faune d’une manière générale. Il nous raconte qu’enfant déjà, il se rêvait photographe animalier. Ce « rêve de gosse », nous dit-il, est ravivé à chaque fois qu’il se réalise, à nouveau, au contact de la nature. « Dans la nature, en allant même juste derrière chez soi, sans bouger, tout de suite il y a un autre monde qui se recrée autour de nous, comme si on rentrait dans un nouvel univers. »

Dans le parc ornithologique du Pont de Gau, les flamants roses sont autant de points de couleurs se détachant dans la nature préservée. Ils se déplacent lentement, graciles, au rythme de l’eau calme. Jérémie s’avance dans les hautes herbes et les fourrés sans jamais trop s’approcher des animaux, de peur de les déranger.

Comme lui, nous attendons le bon moment, la bonne lumière pour obtenir le cliché « parfait », de ceux qui rendent justice à la beauté de ces élégantes créatures.

Le jeune photographe de 26 ans a opté pour un équipement Canon il y a de cela plusieurs années, car celui-ci lui permettait d’aller dans ce qu’il appelle « les endroits blancs du monde » (Alaska, Himalaya, Norvège, Hokkaido…) sans craindre que son appareil et ses objectifs ne souffrent du froid.

Son astuce photographique : utiliser un 85mm f/1.4, une optique originale en photographie animalière, stabilisée chez Canon, pour obtenir « un flou hyper graphique, un peu féerique » en arrière-plan. Une façon pour ce passionné de recréer un rêve, « une sensation d’imaginaire, de monde un peu irréel ».

Pour les photos d’ambiance, il opte plutôt pour le 100-400mm, le IS II, le premier zoom « qui lui plaît bien » qui lui permet d’aller plus vite chercher l’angle qu’il imagine, de saisir les détails que son œil a su voir.

Dans la photographie animalière peut-être plus que dans n’importe quelle discipline photographique, la patience est une qualité aussi essentielle qu’indispensable. « Le fait de partir seul avec son rêve et son imaginaire, son lien direct avec la nature permet de tenir très longtemps parce qu’on espère toujours une rencontre forte avec les animaux ».

 

Ce contenu a été produit dans le cadre d'un partenariat avec Canon France

Retrouvez Jérémie Villet sur Instagram @jeremievillet

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