Tokyo, ville en perpétuelle reconstruction
Dans la capitale japonaise en proie aux séismes, les bâtiments sont régulièrement détruits avant d'être reconstruits.
La capitale du Japon a beau être construite sur un plan millénaire, les maisons sont rebâties en moyenne tous les vingt-six ans. Principale raison ? Le Japon est l’un des pays les plus secoués de la ceinture de feu du Pacifique, la zone du globe où surviennent 90 % des séismes. Soit environ 5 000 secousses telluriques ressenties chaque année.
Cette perpétuelle reconstruction s’explique aussi par la remise aux normes des bâtiments, suivant les incessants progrès de la construction parasismique. C’est pourquoi, comme un ordinateur ou un téléphone portable devenu obsolète, une maison, même en parfait état, subit très vite une décote, le terrain conservant seul sa valeur.
Mais malgré les chantiers permanents, la ville tient à conserver son plan d’origine datant de l’époque médiévale. Tokyo est ainsi constitué d’une myriade de petits quartiers organisés comme une sorte de marché campagnard, avec ses échoppes rayonnant autour d’une station de métro ou d’un temple. À l’exact opposé des villes européennes, héritière de l’Antiquité romaine, qui sont plutôt concentrées autour de larges avenues et de places monumentales.
Dans le numéro de mai 2018 du magazine National Geographic, visite de Tokyo, une ville à la fois moderne et chargée d’histoire.