Les 25 plus belles destinations 2025

Des voyages en train luxueux aux randonnées sur les flancs d'un volcan actif, découvrez les 25 destinations incontournables de l'année 2025.

David Doubilet | Pêcheurs papous à Raja Ampat, en Indonésie

ANTIGUA, GUATEMALA

Une bonne raison d’y aller : gravir un volcan

Au Guatemala, le Volcán de Fuego, qui porte bien son nom, est l’un des volcans les plus actifs du monde. Une randonnée au départ du volcan voisin d’Acatenango (troisième plus haut volcan du Guatemala avec ses 3 976 mètres d’altitude) permet d’assister aux premières loges à des éruptions spectaculaires. Cet itinéraire physique vous fera traverser des plantations de café et des forêts de nuages à flanc de montagne. Des voyagistes comme OX Expeditions et Antigua Tours, mais aussi l’hôtel Casa Santo Domingo, proposent des excursions d’un jour ou deux au départ de la ville coloniale d’Antigua, tout en rues pavées et places pittoresques et inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Peter Fisher

FORÊT NATIONALE D’OCALA, FLORIDE

Une bonne raison d’y aller : s’évader dans l’un des derniers endroits sauvages de Floride

Lorsque l’on visite la Floride centrale, l’on est attiré par les parcs d’attraction et les plages de la région, mais nichée entre ceux-ci et celles-là se trouve une oasis de verdure. La forêt la plus méridionale des États-Unis contigus, Ocala, abrite des lamantins, des baribals et des plantes rares ainsi que 600 lacs et sources naturelles dispersés sur plus de 1 500 km2. La National Forest Foundation a élargi son offre récréative pour les visiteurs avec de nouveaux pontons de pêche et des sentiers améliorés. Elle œuvre également à la restauration de l’écosystème de pins des marais (Pinus palustris) de la réserve en éliminant les espèces invasives et en plantant des semis.

Nick Conzone

BANGKOK, THAÏLANDE

Une bonne raison d’y aller : explorer un temple sauvé de justesse

La capitale thaïlandaise est un mélange grisant de tradition et de modernité. En son cœur se côtoient des gratte-ciels étincelants, des centres commerciaux de luxe, comme le Siam Center, et des hôtels haut de gamme, comme l’Innside by Meliá Sukhumvit. Tandis que la ville est une place de l’art et du design à part entière avec ses popups et ses festivals massés dans le quartier en plein essor de Bang Rak (on pense à la Biennale d’art et au Festival de cinéma international), c’est également une destination touristique d’où l’on peut accéder au riche patrimoine culturel de la Thaïlande. 
 
En bordure de la ville se trouve l’un des monuments les plus importants du pays : le Wat Chai Watthanaram, un temple bouddhiste du 17e siècle. L’architecture gracieuse du wat comprend un grand prang central (une pagode de style khmer) qui est entouré de prangs plus petits et qui symbolise le mont Sumeru, la montagne sacrée située au centre du monde dans la mythologie bouddhiste. Mais en 2011, des inondations catastrophiques et la mousson ont causé de lourds dégâts. Le travail de restauration en cours a notamment nécessité un scanner laser 3D de l’édifice entier et la construction d’une nouvelle digue pour préserver le temple et le transformer en site pédagogique sur le patrimoine culturel thaïlandais.

Ekkarat Punyatara

RAJA AMPAT, INDONÉSIE

Une bonne raison d’y aller : plonger dans un écosystème sous-marin florissant

L’archipel indonésien de Raja Ampat est un monde merveilleux sous-marin abritant 500 types de coraux environ, plus d’un millier d’espèces de poissons de récifs et des créatures telles que des raies mantas (Mobula birostris) et des dugongs (Dugong dugon) ; les requins-zèbres (Stegostoma tigrinum) font également leur retour grâce aux défenseurs de l’environnement. 
 
La région est si reculée qu’on ne peut s’y rendre qu’en bateau ; des voyagistes tels qu’Abercrombie & Kent et Aqua Expeditions inaugureront en 2025 des excursions en voilier mettant en valeur l’écosystème de l’archipel. National Geographic Expeditions propose également de découvrir Raja Ampat avec sa croisière de vingt jours intitulée « Exploring Indonesia by Sea », tandis que Rascal Voyages propose des circuits à bord de pinisis, des navires traditionnels indonésiens en bois.

Jonathan Irish

GUADALAJARA, MEXIQUE

Une bonne raison d’y aller : la musique envoûtante des mariachis

La musique typiquement mexicaine des mariachis et les groupes costumés qu’on y associe et qui jouent des instruments à cordes et de la trompette ont vu le jour à Jalisco au 19e siècle et ont intégré le Patrimoine immatériel de l’UNESCO. Vivez cette musique aux premières loges à Guadalajara, capitale de l’État où se trouve Jalisco, qui organise le Festival international des mariachis et de la charrería pendant deux semaines chaque année entre la fin août et début septembre. 
 
« Nous remplissons la ville de fête, de folklore et de joie », annonce Carlos Mateos, directeur général du festival. Cinq cents groupes de mariachis environ jouent dans le Teatro Degollado et sur des places publiques ; au programme également : des parades, des ateliers musicaux et de palpitantes compétitions de charrería, sport national mexicain proche du rodéo. 

Alejandro Cegarra

MONASTÈRES CÉNOBITES

Une bonne raison d’y aller : embrasser la sérénité spirituelle d’une retraite monastique

Deux cents monastères cénobites datant du Moyen-Âge parsèment la péninsule italienne. Les moines qui vivaient dans ces sanctuaires isolés pratiquaient la « vie en commun » (l’étymologie du mot cénobite) et offraient le gîte aux voyageurs fatigués, une tradition qui se poursuit aujourd’hui encore : tous les visiteurs sont les bienvenus qu’importe leur affiliation religieuse. 
 
Les chambres sont minimalistes mais ce qu’on y vit ne l’est pas : écoutez les chants grégoriens, admirez les objets sacrés et les œuvres de la Renaissance ou bien méditez dans un cadre naturel paisible. Parmi les monastères actifs accueillant des visiteurs figurent La Verna, située au sommet d’une falaise à deux heures à l’est de Florence, et l’Abbaye de Monte Oliveto Maggiore, près de Sienne, où vous pourrez déguster du vin produit par les moines dans la cave.

Andrea Frazzetta

LOS ANGELES, CALIFORNIE

Une bonne raison d’y aller : se laisser submerger par la nouvelle vague artistique de la ville

Le milieu culturel de Los Angeles est en pleine renaissance. Destination Crenshaw, principal programme public/privé d’art afro-américain aux États-Unis, transforme actuellement une section de deux kilomètres de Crenshaw Boulevard en y construisant des espaces communaux paysagers et en y installant plus de cent œuvres d’art commandées à des artistes noirs. Le Musée d’art du comté de Los Angeles aura bientôt achevé la construction des galeries David-Geffen, dont les murs de verre accueilleront la collection permanente du musée. De plus, le musée Lucas des arts narratifs, qui ouvrira en 2026 dans le quartier d’Exposition Park, exposera des œuvres collectionnées par le créateur de Star Wars, George Lucas.

Avec l'aimable autorisation de Dareon Grace, Destination Crenshaw

GROENLAND

Une bonne raison d’y aller : un accès désormais plus facile à cette île hors du commun

Piégé par la glace et en grande partie situé au-dessus du Cercle arctique, le Groenland est difficile à rallier ; mais un nouvel aéroport international construit dans sa capitale, Nuuk, et des vols reliant cette dernière à l’Amérique du Nord ont facilité l’accès à cette île, qui est la plus grande du monde. Canadian North, en partenariat avec Air Greenland, a inauguré des vols directs hebdomadaires l’été de Nuuk à Iqaluit (avec correspondance le jour même pour Ottawa et Montréal), mais l’on pourra aussi bien rejoindre directement Nuuk depuis New York avec United Airlines à partir de juin 2025. 
 
Une fois sur place, les aventures ne manquent pas : allez par exemple voir les icebergs colossaux dans le fjord glacé d’Ilulissat ou vivre en immersion dans la culture inuite à Kulusuk.

Kiliii Yuyan

KANAZAWA, JAPON

Une bonne raison d’y aller : vivre le Japon traditionnel sans les foules

Kyoto est devenue si touristique que les autorités municipales ferment certaines rues dans le quartier historique de Gion. Cependant, il est encore possible de goûter au Japon authentique à Kanazawa. Située à seulement deux heures de train de Kyoto, cette ville fortifiée bien préservée renferme un quartier de geishas rempli de salons de thé en bois ; l’un des plus beaux jardins du Japon, Kenroku-en ; mais aussi un quartier de samouraïs de l’époque d’Edo tout droit sorti de la série Shogun. 
 
Faites attention aux décors dorés tout au long de votre parcours ; Kanazawa est à l’origine de 99 % des feuilles d’or du Japon produites avec la méthode entsuke, une forme d’art manuel vieille de 400 ans. Dans des ateliers comme Gold Leaf Sakuda, vous pouvez vous essayer à la décoration d’objets avec ces délicates feuilles brillantes.

Gauche : Ben Richards | Droite : Kin Coedel

EASTERN & ORIENTAL EXPRESS, MALAISIE

Une bonne raison d’y aller : voyager sur les rails avec élégance

Après une pause de quatre ans due à la pandémie, l’Eastern & Oriental Express, exploité par le spécialiste du train de luxe Belmond, a repris du service en 2024 et s’est offert un lifting chic. Panneaux en bois de cerisier et soies malaisiennes ornent les quinze voitures du train, parmi lesquelles figurent un piano-bar et un wagon d’observation panoramique. 
 
Deux itinéraires réguliers de trois nuits sont proposés au départ de Singapour. Le circuit « Wild Malaysia », créé en collaboration avec le groupe de sauvegarde de la faune Save Wild Tigers, passe par le Parc national de Taman Negara, où l’on peut en apprendre plus sur les tigres de Malaisie (Panthera tigris jacksoni), en danger critique d’extinction, et prendre un cours de photographie animalière.

Avec l'aimable autorisation de Nicolas Quiniou, Belmond

BRASOV, ROUMANIE

Une bonne raison d’y aller : randonner sur la Via Transilvanica

La ville médiévale de Brasov est la porte d’entrée de la région de Transylvanie, terre de forêts anciennes, de villages rustiques et surtout des sommets des Carpates. Avec son nouvel aéroport, le premier construit en Roumanie depuis cinquante ans, la région natale de Dracula devient plus accessible. Découvrez la région en parcourant la Via Transilvanica, un sentier de randonnée dont la construction s’est achevée en 2022 qui s’étire sur 1 400 km de la frontière ukrainienne au Danube. 
 
Une section du sentier, la Terra Saxonum, traverse des hameaux saxons et la ville de Sighisoara, site du 12e siècle inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, tandis qu’une autre, la Terra Dacica, serpente entre les vignobles et les forteresses daces.

Matthieu Paley

CERRADO, BRÉSIL

Une bonne raison d’y aller : observer les oiseaux et pister les loups dans un biome florissant

La vaste savane du Cerrado fait vivre 850 espèces d’oiseaux et 12 000 espèces de plantes, mais elle a perdu plus de 103 000 km2 de superficie ces dix dernières années. « Le Cerrado est un endroit si sous-estimé et pourtant si extraordinaire, et il disparaît sous nos yeux à cause de l’agriculture industrielle et de l’élevage bovin à grande échelle », explique Katie Orlinsky, photographe National Geographic. 
 
Plongez au cœur de cet endroit unique et soutenez les alternatives économiques de la région en dormant au Pousada Trijunção, pavillon composé de sept suites au cœur du Cerrado qui travaille avec l’association de défense de l’environnement Onçafari pour suivre le très particulier loup à crinière (Chrysocyon brachyurus) ; vous pouvez vous joindre à des guides pour pister ces loups dans la savane.

Tui De Roy, Minden Pictures

NORTHLAND, NOUVELLE-ZÉLANDE

Une bonne raison d’y aller : observer une faune rare

Les touristes internationaux qui atterrissent à Auckland se dirigent en général vers le sud, mais la région du Northland, peu visitée, possède une faune fascinante et des eaux chaudes propices à la plongée, en particulier dans la réserve marine de Poor Knights. De nombreuses espèces de poissons de la réserve, comme le mérou troussequin (Epinephelus daemelii), la murène mosaïque (Enchelycore ramosa) et le poisson-papillon de Lord Howe (Amphichaetodon howensis), ne sont trouvables nulle part ailleurs dans le pays. 
 
À terre, les kiwis, d’ordinaire insaisissables et en danger d’extinction, sont présents en abondance grâce à la Kiwi Coast, une coalition de plus de 250 projets de conservation communautaires dont le but est de créer le premier couloir protégé pour l’oiseau national chéri des Néo-Zélandais.

Crispin Middleton

SÉNÉGAL

Une bonne raison d’y aller : un merveilleux voyage culinaire

La gastronomie sénégalaise est un mélange alléchant d’influences wolofes et françaises. Parmi les plats incontournables figurent le ceebu jën, plat national composé de poisson, de riz et de légumes, et la soupe kandia, un gombo sénégalais. Prenez un cours de cuisine ou prenez part à un circuit axé sur la nourriture de rue à Dakar avec Relish Africa et préparez-vous à partager ; de nombreux plats se mangent à plusieurs, dans l’esprit du teranga, la culture de l’hospitalité du pays. 
 
« C’est un pays magnifiquement accueillant, vous savez, je suis si fière de mes origines familiales », déclare l’actrice et productrice Issa Rae, qui s’est rendue au Sénégal en compagnie de la star de la cuisine Antoni Porowski pour une nouvelle série produite par National Geographic, qui sera diffusée en 2025.

Gauche : Cem Ozdel, Anadolu/Getty Images | Droite : Melissa Alcena

HAÏDA GWAÏI, COLOMBIE-BRITANNIQUE

Une bonne raison d’y aller : observer les traditions haïdas dans un nouvel endroit

Haïda Gwaïi, terre ancestrale du peuple autochtone des Haïdas, se compose de 150 îles brumeuses qui longent le littoral de Colombie-Britannique. L’Ocean House, qui s’est fait une réputation de pavillon flottant écologique, s’est récemment relogée à terre, à l’extrémité septentrionale de Graham Island, où elle jouit de trois hectares et d’un panorama sur une baie protégée. Une fois ouvert, l’établissement proposera diverses activités : exploration du Parc provincial voisin de Naikoon, observation de baleines à bosse et de dauphins lors d’excursions baleinières, et rencontres avec des artistes haïdas dans la villa d’Old Massett, où des totems imposants honorent et préservent les traditions de ce peuple.

Ben Giesbrecht

BARBADE

Une bonne raison d’y aller : découvrir une nouvelle perspective sur l’histoire du commerce des esclaves

On oublie facilement le rôle joué par la Barbade dans l’histoire de l’esclavage en Amérique. Un nouveau projet ambitieux sur l’île, qui fut un point d’entrée crucial pour des millions d’Africains réduits en esclavage, se donne pour but de changer cela. Le Barbados Heritage District, nouvel édifice qui devrait voir le jour en 2025, est en train d’être construit à l’endroit où de nombreux esclaves furent enterrés et a été conçu par David Adjaye, architecte britannico-ghanéen à l’origine du Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaines à Washington. 
 
Ce nouveau complexe comprend un institut de recherche international disposant d’un accès aux Archives nationales barbadiennes ainsi qu’un mémorial composé de 570 poteaux en bois en souvenir des esclaves enterrés en dessous.

Marc Guitard, Getty Images

VALLÉE DE SURU, INDE

Une bonne raison d’y aller : varapper dans le prochain haut lieu de l’escalade mondiale

L’escalade est en plein essor en Inde : qu’il s’agisse d’escalade sur bloc ou sur grandes parois, les adeptes locaux développent de nouveaux itinéraires dans tout le pays, notamment dans la majestueuse vallée de Suru. Ceinte de sommets enneigés, celle vallée du nord de la région du Ladakh, est un paradis alpin dont les innombrables rochers en granit siéent aux pratiquants de tous niveaux. 
 
Joignez-vous à des alpinistes du monde entier à l’occasion du Suru Outdoor Fest, aux mois d’août et septembre, pour tenter de résoudre 500 problèmes d’escalade, vous échauffer avec un yoga matinal et vous détendre avec des concerts sous le ciel étoilé.

Sayandeep Roy

BOISE, IDAHO

Une bonne raison d’y aller : faire la fête avec les Basques

L’Idaho compte la plus grande population basque des États-Unis. Bon nombre de ces personnes descendent d’immigrés espagnols et français arrivés à la fin du 19e siècle pour s’occuper de troupeaux de moutons. La région met à l’honneur cet héritage avec le Jaialdi, l’une des plus grandes fêtes de la culture basque, qui fait son retour à Boise en juillet 2025 après une pause de dix années, en partie due à la pandémie. Chaque jour, le célèbre quartier basque, en centre-ville, accueillera fêtes de rue, danseurs et concerts. La Nuit des sports proposera quant à elle des compétitions de découpe de bois et de soulevé de chariot.

Avec l'aimable autorisation de Visit Boise

ABOU DHABI, É.A.U.

Une bonne raison d’y aller : se perdre dans les nouveaux musées époustouflants de la ville

Rêve d’opulence mûri depuis de nombreuses années, le quartier et terrain de jeu culturel de Saadiyat, sur l’île du même nom à Abou Dhabi, devrait être achevé en 2025. Le quartier accueille déjà le Louvre Abou Dhabi, et bientôt une vitrine pour l’histoire et la culture de la nation, le Musée national Zayed, du nom du fondateur des Émirats Arabes Unis ; mais aussi le tant attendu Guggenheim Abou Dhabi, dont la silhouette, dessinée par l’architecte Frank Gehry, est inspirée des tours à vent traditionnelles de la région.

Amr Alfiky

FLEUVE MURRAY, AUSTRALIE

Une bonne raison d’y aller : une croisière traversant le cœur agricole de l’Australie

Troisième plus grand fleuve navigable du monde, que ne surclassent que l’Amazone et le Nil, le Murray s’étire sur 2 400 km et traverse le cœur du pays ; il prend sa source au nord-est de l’État de Victoria et se jette dans la Grande Baie australienne, près d’Adélaïde. Avec Murray River Paddlesteamers, embarquez à bord du PS Australian Star, navire flambant neuf qui fera ses débuts en juin 2025, pour une croisière relaxante de plusieurs nuits au départ de la ville victorienne d’Echuca. Au programme, barbecues en bord de fleuve, dégustations de vins, observation de la faune et visites de sites historiques, comme la Station Perricoota.

Alana Holmberg

KWAZULU-NATAL, AFRIQUE DU SUD

Une bonne raison d’y aller : voir le Big Five dans un nouveau safari

Évitez le très fréquenté Parc national de Kruger pour une nouvelle destination de safari dans la province de KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud. Les plus de 200 km2 de la Réserve de Babanango sont le théâtre de l’un des plus ambitieux projets de repeuplement depuis des décennies : celui-ci a permis la réintroduction d’éléphants, de lions, d’antilopes rares telles que l’ourébi et l’oréotrague, mais aussi de rhinocéros noirs en danger d’extinction. 
 
Les visiteurs peuvent prendre part à des safaris et à des opérations de suivi de la faune, puis se détendre dans l’un des quatre pavillons disponibles ; la Madwaleni River Lodge est équipée de tentes de safari sur mesure. Mais ce n’est pas la seule possibilité offerte par le KwaZulu-Natal : on peut dormir dans la Phinda Forest Lodge d’andBeyond, qui vient de rouvrir, dans le pavillon Homestead de la Réserve privée de Nambiti, ou à la Sala Beach House, un refuge de bord de mer.

Avec l'aimable autorisation du Dr. Andrew Baxter

ARCHIPEL DE STOCKHOLM, SUÈDE

Une bonne raison d’y aller : randonner d’île en île sur un nouveau sentier étendu

En Suède, l’archipel de Stockholm se compose de près de 30 000 îles et îlots, dont certaines sont parsemées de délicieux villages et d’autres habitées uniquement par des oiseaux marins qui tournoient au-dessus de plages balayées par le vent. On peut désormais randonner sur vingt-et-une de ces îles grâce au Sentier de l’archipel de Stockholm, dont les 270 km viennent d’être inaugurés, puis passer la nuit dans des auberges douillettes, comme Utö Värdshus, où Greta Garbo logea autrefois. Le meilleur moment pour y aller : la saison magique, nom que les Suédois donnent à la période qui court de la fin de l’été au début de l’automne quand le soleil donne encore de la chaleur mais que la tranquillité s’empare de l’archipel.

Martin Edström

CORK, IRLANDE

Une bonne raison d’y aller : sa renaissance urbaine envoûtante

Le Plan de développement de Cork City, volet de l’initiative Project Ireland (projet d’investissement de 122 milliards d’euros), finance des améliorations ambitieuses et innovantes qui devraient voir le jour d’ici à 2028. Celui-ci permettra de redévelopper le port et les docks, de rénover la Crawford Art Gallery et d’accroître la capacité du Cork Event Center pour qu’il puisse accueillir de nouveaux concerts, festivals et expositions. En septembre 2025, la deuxième ville d’Irlande ne manquera pas de briller à l’occasion du Sounds from a Safe Harbour, festival biennal de musique, de danse et de conversation cofondé par l’acteur Cilian Murphy, récipiendaire d’un Oscar pour sa performance dans Oppenheimer et natif de Cork.

Cian Wong

HÉBRIDES EXTÉRIEURES, ÉCOSSE

Une bonne raison d’y aller : découvrir les vraies stars de l’Écosse

Les Banshees d’Inisherin, film nommé aux Oscars, avait mis en avant les îles occidentales de l’ouest de l’Irlande. Désormais, An t-Eilean (L’Île), une série dramatique en gaélique écossais très attendue et produite par la BBC, donne le beau rôle aux Hébrides extérieures, en Écosse, et met en valeur leurs paysages spectaculaires et leur héritage celtique. 
 
Explorez cet archipel ancien grâce à l’Hebridean Way, une piste de randonnée et de vélo de plus de 300 km qui traverse dix îles et dessert plages argentées, distilleries de whisky, machairs parés de fleurs sauvages et monuments néolithiques, comme les pierres de Callanish. En juillet, le Festival annuel celtique des Hébrides célèbre la langue et la musique gaéliques à Stornoway, sur l’île de Lewis.

Jim Richardson

TUNISIE

Une bonne raison d’y aller : se laisser happer par les innombrables ruines romaines

Autrefois province de l’Empire romain, la Tunisie compte à son actif une kyrielle de ruines archéologiques remarquablement intactes, et l’on ne cesse d’en découvrir de nouvelles. Une épave vieille de 2 000 ans a été découverte l’an dernier au large du littoral du pays. Au départ de Tunis, faites deux heures de voiture vers le sud pour vous faire une idée de la vie à Dougga lors de l’Antiquité ; on la considère comme la ville romaine la mieux préservée d’Afrique du Nord. Déambulez dans ses rues pour voir les bains romains, les temples à Junon et Saturne, un théâtre de 3 500 places, des pierres gravées de textes latins et l’imposant Capitole dont le portique à colonnes est encore visible.

Chiara Goia

SARAJEVO, BOSNIE-HERZÉGOVINE

Une bonne raison d’y aller : c’est le choix des lecteurs

La capitale de la Bosnie-Herzégovine continue d’inspirer les voyageurs curieux du monde entier. Pas étonnant qu’elle ait été la grande gagnante du vote des lecteurs cette année. L’histoire pluriséculaire de Sarajevo s’entrelace à sa beauté naturelle. On pense à la rivière Miljacka, qui passe sous plus d’une dizaine de ponts, dont le pont latin et celui de Skenderija, un pont piéton construit avec les mêmes matériaux que la tour Eiffel, selon le folklore local. 
 
Les férus d’Histoire peuvent honorer la résilience de la ville en allant voir des monuments comme le tunnel de Sarajevo. Les amateurs de vin peuvent goûter des cépages locaux célèbres comme le zilavka, le blatina ou le vranac. Les aventuriers peuvent faire du rafting, du ski alpin ou randonner jusqu’à l’une des cascades les plus majestueuses d’Europe.

Nick St.Oegger

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