Sommaire du magazine National Geographic de juillet 2020 : Everest, aventure sur le toit du monde
Numéro spécial : Le grand mystère de l’Everest
Dans son numéro de juillet, National Geographic vous emmène sur le toit du monde pour tenter de percer son mystère.
Il y a près d’un siècle, Sandy Irvine et George Mallory disparaissaient sur l’Everest. Ont-ils atteint le sommet, vingt-neuf ans avant Edmund Hillary et Tenzing Norgay, réputés avoir escaladé le toit du monde pour la première fois ? Mark Synnott et son équipe ont reconstitué l’itinéraire d’Irvine.
Pasang Kaji Sherpa (devant) et Lhakpa Tenje Sherpa atteignent 8 750 m d’altitude sur l’Everest.
Le toit du monde a éveillé bien des tentations. Quel alpiniste n’a pas rêvé d’escalader l’Everest ? George Mallory et Andrew « Sandy» Irvine en faisaient partie. Le premier avait fait ses armes sur différents sommets européens. Le second avait été proposé pour participer à la troisième tentative britannique d’ascension de l’Everest de 1924, alors qu’il n’avait que 21 ans. On les apercevra une dernière fois le 8 juin de cette année-là, sur l’arête nord-est de l’Everest, à un jet de pierres du sommet. Leur disparition a nourri de nombreux fantasmes. Et une énigme : ont-ils réussi ?
Dans notre dossier « Bientôt la crise de l’eau » découvrez l’enquête menée par nos reporters sur la fonte des glaciers de l’Himalaya où quelques 270 millions de personnes dépendent du flot de l’Indus, l’un des plus puissants fleuves du monde. L’eau de fonte des glaciers de l’Himalaya et des chaînes voisines lui assure un débit constant au printemps et en été. Mais le réchauffement climatique amenuise les glaciers, et le niveau du fleuve va commencer à diminuer vers 2050. Les conséquences : des millions d’habitants menacés, et des tensions exacerbées entre l’Inde, le Pakistan et la Chine.
Au Ladakh, dans la pointe nord de l’Inde, nos journalistes ont découvert qu’il est possible de fabriquer son propre glacier. Les habitants parent au changement climatique en créant d’immenses cônes de glace. Ces réserves fournissent de l’eau aux paysans en détresse quand ils en ont besoin.
Et enfin, une expédition s’est lancée sur l’Everest pour y établir la station météo la plus en hauteur de la planète. L’objectif : offrir aux scientifiques des données sans précédent sur les vents qui créent les tempêtes et sur le changement climatique. Mais, lors de l’éreintante ascension pour installer cinq dispositifs à différentes altitudes, l’équipe en a fait l’expérience : sur le toit du monde, rien ne s’obtient sans peine.
Enquêtes inédites et actualités scientifiques vous attendent dans le numéro de juillet 2020 du magazine National Geographic :
Le grand mystère de l'Everest
Découvrez le passionnant reportage de Mark Synnot et Renan Ozturk partis à la recherche du corps de Sandy Irvine. Leur espoir était aussi de retrouver l’appareil photo d’Irvine, pour savoir si lui et Mallory avaient atteint le graal. Près d’un siècle après la mort des deux alpinistes, les experts pensent que l’on pourrait encore exploiter la pellicule.
La crise de l'eau.
Quatre pays dépendent de l’Indus et de ses affluents. Mais la croissance démographique, la mauvaise gestion du fleuve et le changement climatique menacent cet approvisionnement crucial en eau. Les glaciers font office de châteaux d’eau qui stockent les chutes de neige de l’hiver en altitude, sous forme de glace. Au printemps et en été, l’eau de fonte qu’ils restituent abreuve les hommes et la nature. Ces glaciers diminuent de manière inquiétante alors qu'ils sont vitaux pour environ 270 millions de personnes.
Fabriquer votre propre glacier
Au Ladakh, un haut plateau du nord de l'Inde, les villageois luttent contre le changement climatique qui fait reculer les glaciers très en altitude et fait fondre les neiges trop rapidement. Les stupas de glace sont édifiés en hiver, en canalisant l’eau d’un ruisseau d’altitude. Les Ladakhis ne peuvent pas stopper le changement climatique mais les stupas fourniront de l'eau quand, au printemps, ils en auront besoin.
Un nouvel horizon pour la météo.
Sur un perchoir de glace appelé le Balcon, des climatologues et des Sherpas de l’expédition sur l’Everest du projet Perpetual Planet, de National Geographic et Rolex, assemblent la plus haute station météo du monde. Le but de cette expédition, risquée et onéreuse, est de combler des lacunes cruciales pour les scientifiques, qui manquent de données fiables sur les phénomènes météo en haute altitude. De plus, les stations météo indiquent comment le changement climatique affecte le toit du monde.