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Page du photographe
Ingo Arndt
Les reines sont les seules femelles d'une colonie à pondre des œufs, qui éclosent ensuite pour devenir des larves. Celles-ci tissent leur propre cocon et les ouvrières s'occupent d'elles jusqu'à ce qu'elles puissent se transformer en pupes. Arndt a rétroéclairé ce cocon afin de dévoiler les contours de la pupe qui s'y cache.
L'acide formique des fourmis ne semble pas nuire aux créatures plus grandes, comme ce geai des chênes posé au sommet d'une fourmilière. L'oiseau a appris que le venin des fourmis permet de repousser ou de tuer les parasites, tels que les acariens, qui se cachent entre ses plumes. Cette image, qui offre un rare aperçu de ce comportement symbiotique, démontre le rôle complexe de ces insectes dans les forêts tempérées et boréales.
Une fourmi ouvrière extrait du miellat d'une colonie de pucerons, un autre exemple de relation symbiotique. La fourmi rousse des bois protège les pucerons de ses ennemis et recueille en retour leur miellat, une excrétion riche en énergie qui constitue l'essentiel de son régime alimentaire.
Une fourmi ramène à la colonie une abeille malchanceuse qu'elle a récupérée pour nourrir son couvain. L'ouvrière est dotée d'une force importante, suffisamment pour transporter plusieurs fois le poids de son corps à l'aide de ses mandibules.
Les mandibules acérées et dentelées des fourmis constituent l'outil idéal pour couper et transporter les proies et les matériaux de construction.
Les nids des fourmis rousses des bois abritent chacun des milliers, voire des millions d'individus. Ici, des ouvrières transportent un morceau de résine d'arbre jusqu'au nid. Les fourmis aspergent de l'acide formique sur la résine, ce qui permet de renforcer ses propriétés anti-microbiennes, puis en dispersent des morceaux tout autour du nid pour aider à lutter contre les agents pathogènes.
Les fourmis rousses des bois construisent souvent des nids à l'intérieur et autour des troncs d'arbres en décomposition. À l'Université de Constance, en Allemagne, Arndt a photographié Formica rufa, une espèce de fourmis rousses des bois, dont le comportement est similaire à celui de Formica polyctena, afin de révéler des comportements de nidification impossibles à observer dans la nature. Les ouvrières représentées ici s'occupent d'une reine (au centre) et de ses œufs (en blanc).
Les fourmis rousses des bois sont dotées d'yeux composés, constitués de centaines de plus petits yeux. Pour reconnaître un objet, elles commencent par utiliser ces yeux, avant de recourir aux capteurs chimiques et tactiles de leurs antennes qui leur permettent de distinguer la nourriture des matériaux qu'elles peuvent utiliser pour leurs travaux de construction.
Pour se nourrir, les fourmis rousses des bois comptent principalement sur la chasse à d'autres insectes, mais peuvent aussi rechercher des repas déjà prêts. Ici, des ouvrières unissent leurs forces pour démembrer un carabe embrouillé déjà mort, qui constitue une source de protéines ; une fourmi utilise sa paire de mâchoires acérées, appelées mandibules, pour briser une antenne.
Des nuées de fourmis pulvérisent de l'acide formique, un venin produit par une glande à poison située sous leur abdomen, afin de repousser une menace potentielle qui, dans le cas présent, n'en est pas vraiment une. Le photographe Ingo Arndt a demandé à un assistant d'agiter un tissu au-dessus d'un nid de fourmis de l'espèce Formica polyctena afin de déclencher volontairement leur réaction d'attaque.