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Page du photographe
Matilda Hay
Kelly, 33 ans, pose à son domicile de Long Island, dans l’État de New York, devant les aiguilles et les hormones qu’elle s’est injectées lors de ses deux cycles de congélation d’ovocytes. Kelly est enseignante et a pu avoir recours à cette procédure grâce à son assurance. Si cela n’avait pas été le cas, elle aurait cherché à obtenir un prêt « fertilité ». « Le plan A est de rencontrer un homme bien et de ne pas se servir des ovocytes. Le plan B est de rencontrer un homme bien et de se servir des ovocytes. Le plan C est de me débrouiller toute seule. »
Une aiguille de prélèvement dans les locaux d’Extend Facility, à New York. Cette aiguille fait 35 centimètres de long. Elle traverse la paroi vaginale et va jusqu’aux ovaires où elle recueille du fluide folliculaire et des ovocytes dans chacun des follicules, un par un. Le prélèvement est une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie.
Des instruments médicaux (un spéculum et un appareil pour guider l’aiguille de prélèvement) disposés en vue d’une procédure de congélation des ovocytes.
Aline, 40 ans, chez elle dans le New Jersey. Elle a fait congeler ses ovocytes après une rupture de fiançailles. « Nous avons rompu en juillet et j’ai emménagé dans mon appartement au mois de septembre et je me suis dit qu’il fallait que je le fasse […] Je crois que ça m’a fait avancer pendant un temps. Je me disais que cela prenait le dessus sur le chagrin […] Et même si je savais que cela pourrait ne pas fonctionner, car les chances sont faibles, c’est un plan juste pour moi sur lequel je peux compter. » Aline a encore bon espoir de rencontrer un partenaire avec lequel elle pourra avoir des enfants. « Je suis une immigrée ici, avec aucun réseau de soutien, ce n’est pas une bonne idée d’avoir un enfant seule. Et ça coûte trop cher. »
Andy, 33 ans, pose à côté d’une photographie de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère, chez elle à Manhattan. Chaque fois qu’elles discutaient, sa grand-mère lui demandait quand elle allait avoir un enfant. Andy était angoissée à l’idée de vieillir et de ne plus être fertile, mais son petit ami ne l’était pas. En entendant parler des difficultés rencontrées par d’autres femmes pour tomber enceinte, elle s’est décidée à faire congeler ses ovocytes. « Je me suis rendu compte que la pression due aux conversations sur le sujet de la fertilité était un vrai fardeau pour notre relation. J’ai pris une décision : le temps était venu de congeler des ovocytes. »
Ariel, 29 ans, chez elle à Harlem. Ariel n’avait pas les moyens de faire congeler ses ovocytes mais elle en a donné trois fois au cours des deux dernières années. L’idée qu’elle vient en aide à d’autres femmes la conforte. « L’idée d’avoir une partie de moi qui continue, la simple idée d’avoir un enfant, même s’il est élevé par une autre famille, c’est plutôt sympa. »
Salle d’examen chez Extend Fertility, première clinique new yorkaise dédiée à la fertilité à se spécialiser uniquement dans la congélation d’ovocytes.