L'automne est de retour dans les splendides jardins de Kyoto
Lorsque l'automne arrive, les jardins emblématiques de Kyoto se parent de feuilles rouges et s'illuminent sous la douce lumière du soleil, ouvrant la voie à une nouvelle saison de splendeur et d'émerveillement.
Kyoto est le lieu idéal pour pratiquer le momijigari, la traditionnelle chasse aux magnifiques feuilles rouges d'automne.
L'emblématique rue Hanamikoji traverse le quartier de Gion. Bordé de maisons de ville en bois, Gion est depuis longtemps le kagai (ville des fleurs) dans lequel les geishas, ici appelées des geikos, viennent le plus se divertir à Kyoto.
Les sons de récitals de musique et de conversations pleines d'esprit, qui émanent des petits salons de thé de Kyoto, se font entendre près des ruelles d'Hanamikoji. Vous pourrez même croiser une geiko en route pour se rendre à son prochain rendez-vous.
Les paysagistes et jardiniers exercent leur art depuis longtemps à Kyoto, et bien souvent, les temples de la ville sont avant tout connus pour leurs magnifiques jardins.
Les plus beaux jardins de Kyoto comptent notamment le Kinkaku-ji, le temple du Pavillon d'or de Kyoto, et son splendide "paysage emprunté", mais aussi le Ginkaku-ji, le temple du Pavillon d'argent, où une exposition présente un échantillon petit mais important de la centaine de variétés de mousses présentes dans ses jardins.
Située au Kennin-ji, le plus ancien temple bouddhiste zen de Kyoto, cette colonne commémorative est parsemée de feuilles d'érable et de pièces votives déposées par les fidèles en guise d'offrande.
La chasse aux feuilles rouges, et notamment aux feuilles des érables, appelées momiji au Japon, connaît une telle popularité en automne qu'un nom lui a été donné : le momijigari.
Les jardins du temple Ginkaku-ji constituent l'un des meilleurs lieux où admirer cette splendeur saisonnière à Kyoto. Les habitants aiment se promener sous les nuages de feuilles cuivrées et dorées, vêtus de kimonos aux motifs automnaux.
L'histoire du momijigari remonte au 8e siècle, époque de la fondation du temple Kiyomizu-dera. Les sublimes panoramas sur l'ouest de Kyoto visible depuis le pavillon principal, monté sur pilotis, et depuis les pagodes voisines, valent chaque once d'énergie dépensée pour y accéder.
Les personnes qui réalisent l'ascension se purifient les mains dans les fontaines placées sur le chemin. Le nom du temple signifie « eau pure » ; selon la croyance, quelques gorgées à la cascade d'Otowanotaki apportent santé, longévité et bonne fortune.
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.