Dix changements simples pour un quotidien plus vert et plus sain en 2024

Quand on travaille pour National Geographic, on découvre presque tous les jours des moyens de changer le monde et d’évoluer. Voici les conseils pratiques de notre équipe pour changer votre quotidien cette année.

De Amy McKeever
Publication 5 janv. 2024, 13:49 CET
Une nouvelle année est l’occasion de s’améliorer, mais par où commencer ? Les rédacteurs de National Geographic ...

Une nouvelle année est l’occasion de s’améliorer, mais par où commencer ? Les rédacteurs de National Geographic vous soumettent leurs idées. 

PHOTOGRAPHIE DE Mark Thiessen

À l’orée d’une nouvelle année, il est tout naturel de réfléchir à comment travailler sur soi. Chez National Geographic, nous passons l’année entière à réfléchir et à tenter de synthétiser les différentes façons de changer les choses. changements à apporter à nos propres vies pour être en bonne santé, prendre soin de la nature et protéger notre planète. 

De la consommation de céréales plus saines à des techniques pour réduire nos déchets : voici les changements que mes collègues de National Geographic et moi avons apporté à nos vies en 2023 et que nous voulions partager avec vous, au moment où grand nombre d'entre nous formulent des résolutions pour 2024. 

 

1. NE MANGEZ PLUS DE POULPE. 

Tout d’abord, je vais vous faire une confidence : en tant qu’ancienne journaliste gastronomique, il m’a toujours été difficile de résister à un plat de poulpe à l’ail. Mon collègue David Barreda m’a cependant fait remarquer que je devrais vraiment ne plus en manger.

Chef de la section photographique de National Geographic, David Barreda s’est rendu compte de l’intelligence de ces animaux en travaillant sur un article ayant fait la première page, intitulé « Les super-pouvoirs de la Pieuvre ». Les poulpes ne se rappellent pas seulement les informations qu’ils apprennent, ils arrivent même à s’en faire une opinion qui leur est propre.

« Je me suis alors promis ne plus jamais manger de poulpe », déclare Barreda. « Ma fille aussi a signé ce contrat ! Elle est déjà pescétarienne. »

 

2. CETTE ANNÉE, METTEZ-VOUS AU COMPOST. 

« J’écris sur le changement climatique et l’environnement. Je sais depuis longtemps que le compostage est un moyen très efficace de réduire ses déchets et ses émissions carbone », écrit Sarah Gibbens, éditrice. « Je n’avais pourtant jamais essayé jusqu’à cette année. »

« Je vis en plein Washington, alors composter consiste pour moi à conserver mes restes dans un petit pot à couvercle sur mon plan de travail et, de temps en temps, à les jeter dans le grand tas de compost de mon jardin communautaire. Voir mes coquilles d’œufs, mes peaux de banane et mes écorces d’agrumes devenir une matière riche et fertile est étrangement satisfaisant. Ma nourriture toute molle s’allie aux feuilles mortes pour se transformer en quelque chose qui sert la croissance des plantes, une sorte de renaissance ! Composter m’a donné la sensation de faire une véritable, bien que petite, différence, qui valait bien les mouches à fruits d'été dans ma cuisine et les souris effrayées qui fuyaient le tas de compost. »

 

3. MODIFIEZ LÉGÈREMENT VOTRE RÉGIME ALIMENTAIRE 

Notre rédactrice en chef chargée du numérique, Ryleigh Nucilli, voit en avant-première nos articles santé avant leur publication. Elle a pris au passage en compte quelques conseils pour mieux nourrir sa famille.

« Je me suis intéressée aux tout petits changements à intégrer dans notre quotidien pour une vie plus longue et en meilleure santé. Un article sur les céréales complètes a changé ma vision des choses à cet égard. J’ai appris à lire les composants de ce que j’achetais et à modifier ma liste de courses afin de réduire les risques de maladies chroniques, notamment de maladies cardiaques, de diabète de type 2, d’obésité et de cancer.

Cela m'a donné l'impulsion finale pour commencer à acheter des flocons d'avoine épointée plutôt que roulée et m'a fait remettre en question ma position de longue date sur les pâtes, à savoir que je n’en cuisinerais jamais qui ne soient pas à base de farine de semoule. J'essaie de faire en sorte que l'assiette de mon enfant soit la plus amusante, colorée et saine possible, afin de l'aider à prendre l'habitude d'une alimentation positive tout au long de sa vie. Je suis donc reconnaissante d’en apprendre davantage sur les mécanismes scientifiques qui sous-tendent les choix alimentaires granuleux afin de pouvoir commencer à prendre de bonnes habitudes dès maintenant. »

 

4. RÉDUISEZ VOS DÉCHETS EN VOUS RENDANT À LA BIBLIOTHÈQUE…

« En 2023, j’ai pris la résolution de profiter de la bibliothèque publique près de chez moi », dit David Brindley, rédacteur en chef de National Geographic. Son objectif de lire un livre emprunté en bibliothèque par mois, en grande partie des versions électroniques à lire sur son téléphone, n’était pas seulement lié à son envie de se cultiver, mais lui a également permis de réduire le nombre de livres qu’il achète généralement sur un an et, par la même occasion, son impact sur l’environnement.

Cette année, David Brindley est allé au-delà de l’objectif qu’il s’était donné. Encore mieux, il a persuadé un ami de faire de même et a ainsi étendu son ombre climatique, une façon plus holistique de mesurer son impact sur la planète. « Il est aussi accro aux livres de bibliothèque que moi, » raconte-t-il. 

 

5. … ET CHEZ VOS VOISINS.

D’autres moyens de mettre en pratique les concepts de réduction des déchets, de réutilisation et de recylcage ? Allie Yang, éditrice numérique, a quelques idées : « Cette année, j’ai fait l’effort de réutiliser avant de recycler. Je commande souvent à manger mais jusque-là, je ne gardais jamais les contenants, un vrai gaspillage ! Le recyclage est souvent mis en décharge malgré le tri effectué à domicile, et il est énergivore », dit-elle.

« J’ai également beaucoup appris grâce au goupe “buy nothing” (« n’achetez rien ») dont je fais partie, grâce auquel les objets dont je n’ai plus besoin ont plus de chances d’être réutilisés. Bien qu’organiser les remises en mains propres me demande plus d’efforts, le dépôt de dons en vrac nécessite plus de travail pour le tri et génère des émissions dues au transport », ajoute-t-elle.

 

6. PROFITEZ DES AVANCÉES MÉDICALES

Un progrès médical majeur que nous avons couvert cette année est l’émergence des vaccins contre le VRS, attendus depuis longtemps. Écrire sur ce sujet a poussé David Beard, rédacteur de notre newsletter, à passer à l’action.

« Le VRS est si sournois, il tue aussi bien les plus jeunes que les plus âgés, qu'il a fallu des décennies pour mettre au point des vaccins et des traitements », explique-t-il. « Maintenant, nous les avons, et il serait trop imprudent et snob de les ignorer. Un jour de novembre, je suis allé directement du travail à la pharmacie pour profiter de cette avancée médicale et me protéger. J'espère que beaucoup d'autres ont fait de même. »

 

7. FAITES PLUS ATTENTION AUX POTENTIELLES TOXINES DANS VOS CUISINES

Vous avez probablement déjà entendu parler des substances perfluoroalkylées (PFAS). 

Comme l’a raporté National Geographic, ces produits chimiques sont présents dans notre vie de tous les jours, et on en croise plusieurs fois par jour. L’inquiétude concernant ses effets sur notre santé commence à grandir. Golshan Jalali, responsable du développement des audiences a donc opéré quelques changements dans sa cuisine cette année. 

Elle a commencé par passer à des ustensiles de cuisine non-toxiques. « La plupart des ustensiles antiadhésifs sont faits de teflon, un matériau qui contient des PFAS, des substances chimiques à la longue durée de vie qui peuvent être cancérigènes », explique-t-elle. Elle utilise à la place des casseroles et des poêles en acier inoxydable ou des ustensiles de cuisine antiadhésifs qui ne contiennent pas ces produits chimiques.

En outre, Jalali n'utilise que des récipients en verre pour conserver les aliments chauds. « Les substances chimiques et les microplastiques peuvent s'échapper du plastique et, lorsqu'ils sont ingérés, ils peuvent être cancérigènes et perturber votre système endocrinien », dit-elle. Pour les aliments froids, elle utilise des récipients en plastique sans BPA.

 

8. RÉDUISEZ VOTRE CONSOMMATION D’ALCOOL

Pour ma part, rappelons que j’écrivais auparavant des sujets sur la gastronomie, un travail qui a engendré une appétence peu saine pour le bourbon. Je ne compte pas renoncer aux cocktails Manhattan de sitôt, mais j’ai appris grâce aux sujets couverts cette année que l’alcool est particulièrement nocif pour les femmes et que limiter, ne serait-ce qu’un peu, ma consommation de boissons alcoolisées peut faire une vraie différence sur ma santé en général

Voilà pourquoi j’ai essayé différentes boissons sans alcool et faiblement alcoolisées. J’ai remplacé le negroni du dimanche soir par de l’Amaro Falso ou de l’eau gazeuse avec du vermouth. Je dois encore me faire au goût de l’alcool sans alcool, mais l’une de mes résolutions pour 2024 est de me défaire des attentes du goût d’un mocktail et de l’apprécier pour ce qu’il est. 

 

9. BUVEZ DE L’EAU TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE 

Les jours de grosses chaleurs, boire une bouteille d’eau peut être tentant, mais selon un article publié cette année, ce ne serait pas une bonne idée. Pour l’un des lecteurs, Joel Selmeier, cette information a fait la différence : « On m’a toujours dit de m’hydrater fréquemment au long de la journée plutôt que de boire en grande quantité de façon irrégulière. La première explication est que le corps n’absorbe pas les grandes quantités d’eau aussi facilement. Pour la première fois, je prends ce conseil au sérieux et je vais le mettre en pratique. »

 

10. SI VOUS PLONGEZ DANS DES EAUX GLACÉES, SOYEZ PRUDENTS

Les bains glacés et les plongeons en eau froide font fureur en ce moment, mais les experts avertissent que cette activité peut être risquée, voire mortelle, si l'on ne prend pas les précautions qui s'imposent. Delphine Lopez, lectrice, affirme que l'article que nous avons publié sur les plongeons dans le froid par temps chaud lui a ouvert les yeux sur ces risques :

« Je ne plongerai plus jamais dans l'eau froide sans gilet de sauvetage », écrit-elle. « Maintenant que j’ai pris cette décision, je me rends compte qu’en tant qu’enfant ayant grandi en plongeant dans les eaux froides des fontes de neige du lac Tahoe, j'aurais pu facilement me noyer en tombant d'un bateau de ski dans les eaux glaciales. J'espère simplement que des parents en prendront conscience et protégeront leurs proches, enfants comme adultes. »

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise

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