Valence : nos conseils pour découvrir la ville et ses alentours

La ville de Valence se trouve à l’entrée des paysages les plus variés d’Espagne, de ses parcs naturels remplis de rizières à ses montagnes boisées sillonnées de sentiers de randonnée.

De Orla Thomas
Publication 26 août 2024, 15:34 CEST

Le parc naturel de l'Albufera se trouve à seulement une demi-heure de route de Valence.

PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix

Certains l'appellent le poumon vert de Valence, d'autres disent que c'est son cœur. Mais tous les locaux sont d'accord pour dire que le parc naturel de Turia est l'un des organes essentiels de la ville. Les personnes viennent voir ce ruban sinueux de douze kilomètres de lit de fleuve transformé en parc pour faire des choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue. Le jour de ma visite, le ciel est dégagé, ce qui n'est pas inhabituel, et le plaisir se déploie sous toutes ses formes. Tout comme les cyclistes, dont je fais partie, des personnes sur des rollers en ligne se propulsent sur ses sentiers. Sur l'herbe, se prélassent des adeptes du bronzage, des amateurs de pique-nique, ainsi qu'un groupe s'exerçant au funambulisme ; à l'ombre d'un jacaranda, une femme joue du violon.

Pour les Valenciens, c'est bien plus qu'un parc. C'est un symbole d'espoir, de triomphe face à l'adversité. Ici, sur la côte méditerranéenne, la pluie en Espagne tombe principalement pendant le gota fría, ou « goutte froide », une averse automnale semblable à la mousson qui, en 1957, a fait déborder le fleuve Turia, tuant quatre-vingt-une personnes. Le fleuve a ensuite été détourné autour de la ville. Le dictateur espagnol Francisco Franco a planifié de construire une autoroute à cet endroit mais, preuve d'un début d'activisme environnemental, les locaux ont lutté pour revendiquer cet espace.

Leur victoire a été significative. Aujourd'hui, 97 % des Valenciens vivent maximum à 300 mètres d'un espace vert. C'est l'une des raisons principales pour lesquelles la Commission Européenne a choisi cette ville comme Capitale Verte 2024. Ma promenade à vélo dans les jardins du Turia fait partie d'un vaste réseau de pistes cyclables, qui couvre plus de 200 kilomètres, et l'une des quatre « voies vertes » qui illustrent les efforts de la ville en matière de développement durable. C'est mon premier aperçu de la ville éco-touristique de Valence dans le cadre d'une exploration de cinq jours qui m'emmènera dans une région plus vaste et dans ses divers environnements naturels.

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De la couleur du miel, l'hégémonique cathédrale de Valence fut consacrée en 1238.

PHOTOGRAPHIE DE Photographs by Anna Huix
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Dans le centre historique de Valence, les rues piétonnes sont alignées avec des bâtiments dynamiques et ornementés.

PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix

Enregistrant ma progression sur Google Maps, avec mon téléphone en équilibre dans le panier de mon vélo de location, je me dirige vers le centre historique de Valence. Pédalant majoritairement dans des rues piétonnes, je passe devant de magnifiques bâtiments : le Palais du Marquis de Dos Aguas, avec son extérieur baroque orné, et l'hégémonique cathédrale de Valence, qui a la couleur du miel. Mais le plus impressionnant de tous est le marché central moderne. Véritable ventre de la ville aux allures de cathédrale, ce n'est peut-être pas une coïncidence si sa conception a été inspirée par la basilique Saint-Marc de Venise. « Ça reste un vrai marché local », m'explique le guide Carlos Andrés García Llabata. Nous faisons une pause sur le palier de la cathédrale pour admirer ses vitraux en hauteur. « La majorité des produits sont locaux, aussi. Les poissons proviennent de la côte et les légumes et les fruits des champs et des vergers de Valence. »

Je rentre à l'intérieur et, levant les yeux vers le plafond, je remarque les carreaux de céramique peints avec les célèbres oranges de la région. Les rayons du soleil se déversent par les fenêtres du plafond en dôme, faisant briller les produits, notamment les tomates roses et les aubergines royales. Les marchés municipaux comme celui-ci font partie intégrante des chaînes alimentaires durables de la région, permettant à de petits fermiers de la Horta de Valence, les terres fertiles de Valence, de vendre directement à des consommateurs, en maintenant des prix abordables par la suppression des intermédiaires. En flânant parmi les 1 200 étals, j'ai le plaisir de découvrir les ingrédients utilisés pour fabriquer certaines des inventions culinaires les plus célèbres de la région : des noix tigrées pour fabriquer la horchata, une boisson locale douce et crémeuse, ainsi que tout le nécessaire, y compris la poêle, pour la paella valencienne.

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    À l'extérieur du marché central de Valence, Vaqueta Gastro Mercat sert des croquetas au jambon ibérique.

    PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix

    Le deuxième plat, signature de la région, aujourd'hui si célèbre qu'il a son propre émoji, témoigne de la longue tradition culinaire de Valence.

    On dit qu'il a été inventé par les cultivateurs de riz, qui se réunissaient dans les champs pour partager un repas à base d'un seul plat et des ingrédients qui leur tombaient sous la main. Au fil des siècles, la paella s'est transformée en un repas beaucoup moins utilitaire, la préparation du plat pour la famille et les amis devenant souvent un rituel presque sacré.

     

    UNE MER DE RIZ

    Le meilleur arroz (riz) de la région provient d'une zone située à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville. Pour bénéficier du prestigieux label « DOP », les variétés telles que la bomba, la senia et la bahia doivent être cultivées à l'intérieur du parc naturel de l'Albufera, une réserve naturelle qui s'étend sur 212 kilomètres carrés. Ce statut d'« appellation d'origine protégée » confirme que certains aliments et boissons proviennent d'un lieu spécifique et sont produits d'une certaine manière, à l'instar du système qui distingue le champagne des autres vins mousseux français. Tout comme la culture du riz, le mot « albufera » plonge ses racines dans le passé maure de l'Espagne. Al-buhayra, qui signifie « petite mer » en arabe, était le nom donné par l'empire musulman, qui a régné sur la majeure partie de la péninsule ibérique entre 711 et 1492, à son immense lagune d'eau douce, séparée de la Méditerranée par une mince bande de dunes couvertes de pinèdes.

    Neuf mois par an, les rizières entourant l'étang sont submergées, créant un paysage si aquatique qu'il en devient presque onirique. C'est particulièrement le cas au moment du coucher de soleil, quand les voiles latines et les bateaux traditionnels en bois, appelés albuferenc, partent de l'embarcadère de Gola de Pujol et proposent des visites de la lagune de l'Albufera. Il y en a même un qui propose un service de paella sur le pont. Il n'est donc pas surprenant que la pêche ait été autrefois une industrie majeure et que de nombreux pêcheurs aient vécu dans l'une des barracas caractéristiques de la région : des bâtiments trapus en forme de A avec des toits de chaume. Aujourd'hui, ils sont surtout utilisés comme maisons d'été, où l'on accueille des invités pour des déjeuners voluptueux, ou, à l'occasion, comme cadre de restaurant.

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    En partant de Gola de Pujol, les bateaux à voile et les bateaux traditionnels en bois offrent des visites de la lagune d'eau douce d'Albufera.

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    Les barracas de Valence, qui se distinguent par leur cadre en A et leur forme trapue, étaient autrefois utilisées comme maisons de pêcheurs.

    Photographies de Anna Huix

    « La paella n'est pas une culture, c'est une religion », déclare Santos Ruíz, qui travaille avec PDO Arroz de Valencia pour protéger et promouvoir ses produits. Nous discutons dans la barraca de son entreprise à El Palmar, un hameau insulaire au cœur du parc naturel, où je me joins à plusieurs autres clients pour le déjeuner. Vêtu d'un tablier, sa passion pour le sujet est communicative. Santos ajoute du bois sur le feu de sa cuisine à paella en plein air. « La véritable paella valencienne, à base de lapin, de poulet et de légumes, n'est vraiment préparée que le dimanche », explique-t-il. Comme il est de tradition que les invités participent à sa préparation, Santos me tend un verre de Cava et un panier de haricots à écosser.

    Comme toutes les religions majeures, la paella suit de nombreuses règles, que Santo nous décrit alors que nous sommes assis à l'ombre d'une pergola entourée de vignes pour apprécier les fruits de son travail. « Premièrement, tout le monde sait à quel point la paella est difficile à faire, alors vous pouvez vous plaindre autant que vous le souhaitez pendant la préparation. Mais, lorsque le plat est posé sur la table, le chef doit être applaudi. Ensuite, tout le monde mange dans la casserole, et avec une cuillère, pas une fourchette ». Seuls les enfants sont servis dans la poêle, explique-t-il, et leur premier repas à même la poêle, généralement à l'adolescence, est considéré comme un rite de passage.

    « Vous ne vous servez que dans votre section », dit Santos, en indiquant les limites de ma zone avec ses mains. « La viande dont vous ne voulez pas va au milieu, où quelqu'un d'autre peut la prendre ». Comme tout le monde autour de la table, je mange plus que je n'en avais l'intention, chaque bouchée en encourageant une autre. Le riz est riche et rempli de noisettes et, en raison de sa grande capacité d'absorption, il regorge de saveurs du terroir.

    Ces terres, les rizières qui représentent 70 % de la surface du parc naturel de l'Albufera, constituent également un habitat essentiel pour les oiseaux migrateurs, qui préfèrent les rizières à la lagune. « Tout cela a été entièrement créé par la main de l'Homme. Nous avons un "parc naturel" qui n'est pas vraiment naturel », explique ma guide, Yanina Magiotto, lorsque nous nous retrouvons le lendemain au centre d'accueil des visiteurs des zones humides. Son entreprise, Visit Natura, organise des excursions d'observation et de photographie de la faune et des oiseaux, et je suis frappée par le fait que Yanina ressemble elle-même à un oiseau : petite, curieuse et en mouvement presque perpétuel. « Je suis originaire d'Argentine », poursuit-elle, « mais dès que je suis arrivée ici, j'ai su que j'étais chez moi. »

    Les eaux calmes et sereines d'Albufera sont un endroit idyllique pour regarder le coucher du soleil.

    PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix

    Je la suis sur un sentier bordé de palmiers et de pins, le sable sous mes pieds étant constellé d'aiguilles tombées au sol et de fragments de coquillages. Le liseron pend des branches supérieures comme des draps emmêlés sur un fil à linge, créant une canopée de feuillage si épaisse que nous sommes temporairement plongés dans l'ombre. Yanina m'explique que cela fait partie d'un écosystème connu sous le nom de « macchia mediterranea » : il s'agit principalement d'un arbuste dense à feuilles persistantes et de petits arbres.

    Nous débouchons sur une petite lagune bordée de sel, avec un abri à oiseaux en bois installé sur la rive. Là, nous nous taisons, observant ce qui semble être une sorte de fête des oiseaux : des centaines d'amis à plumes, rassemblés pour bavarder, manger et boire. Yanina montre les échasses blanches (Himantopus himantopus) et les sternes caugek (Thalasseus sandvicensis), mais ce sont les flamants roses qui retiennent mon attention. « Leur plumage ne devient pas rose avant qu'ils atteignent quatre ans », murmure-t-elle. « Ils tirent leur couleur de la consommation d'invertébrés contenant de fortes doses de carotène ». L'étymologie du mot "flamant" est en fait espagnole. Il provient du mot "flamengo", qui signifie "couleur de flamme".

    Le paysage lui-même est riche en couleur à Carcaixent, à cinquante minutes au sud du parc. Je conduis dans la région à l'aube, me frayant un chemin à travers une série apparemment sans fin de bosquets, les fleurs blanches des arbres embaumant l'air d'un parfum subtil. De temps à autre, une passerelle laisse entrevoir une grande maison, un chemin bordé de palmiers tacheté d'orbes orangés, lumineux dans l'ombre. C'est le berceau de la célèbre orange de Valence, la région où, en 1781, les premières plantations ont été établies, cultivant une variété dont on pense qu'elle est originaire d'Asie.

    La famille Ribera est présente depuis presque aussi longtemps que son verger, Huerto Ribera, construit en 1870. La maison qui se trouve en son centre est un mélange architectural éclectique, avec un toit sculpté de style normand, des carreaux de céramique semblables à ceux d'une mosquée et une façade moderniste. « Chaque année, à Carcaixent, nous organisons Feria Modernista, un festival qui recrée le style de vie de l'âge d'or des oranges », explique Ana Soler, ma guide, le soleil faisant ressortir la chaleur de ses yeux, alors que nous nous trouvons dans un patio surplombant les vergers. La famille Ribera a également commandé l'un des bâtiments modernistes les plus remarquables de la ville de Carcaixent, le Magatzem de Ribera, un ancien magasin d'oranges qui est aujourd'hui un bâtiment civique au cœur des festivités annuelles, accueillant un défilé de mode au début du siècle. « Les particularités de ce paysage ont très peu changé depuis le début du 20ᵉ siècle », explique Ana. « C'est toujours une mer d'orangers, sans beaucoup de murs ni de clôtures. »

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    Construite en 1870, la plantation d'orangers Huerto Ribera cultive une variété d'agrumes exotiques tels que l'« orange chocolat » à la peau brune.

    PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix
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    Construite en 1870, la plantation d'orangers Huerto Ribera cultive une variété d'agrumes exotiques tels que l'« orange chocolat » à la peau brune.

    Lors d'une visite des vergers, on me présente des variétés d'agrumes qui semblent avoir été inventées par Willy Wonka : l'« orange chocolat » à la peau brune, la « main de Bouddha », dont les segments jaunes noueux ressemblent à des doigts, et les « finger limes », également connus sous le nom de « caviar d'agrumes », parce qu'ils peuvent atteindre plus de 235 euros le kilo. Ensuite, sur une véranda avec vue sur les jardins soigneusement entretenus de Huerto Ribera, on me sert le plus frais des jus d'orange, fraîchement pressé, dans le cadre d'un esmorzaret valencien traditionnel. Ce repas, qui signifie « petit déjeuner » en dialecte local, peut avoir lieu à n'importe quel moment entre neuf heures et midi et comprend généralement du blanco y negro, un sandwich farci de saucisses blanches et noires, et de cremaet, café au rhum aromatisé à la cannelle et aux écorces d'agrumes. C'est un repas copieux, digne d'un randonneur, et je me surprends à rêver d'une occasion de le déguster.

     

    DE PETITES MONTAGNES

    L'endroit idéal pour cela est le parc naturel de la Sierra Calderona, les montagnes les plus proches de Valence, à environ une heure de route au nord de la ville. Ce ne sont pas des sommets, la plupart sont à moins de 914 mètres. Ce que le paysage manque de hauteur, il le compense largement par sa personnalité, avec des pics de pierre déchiquetés et des ravins boisés.

    « Pour moi, ce paysage ressemble plus à une vidéo qu'à une image », déclare Guillermo Tenorio García, guide de la société d'écotourisme Itinerantur, que je rencontre près de l'olivier millénaire du parc, La Morruda. « Cela change tout le temps. »

    Je me joins à Guillermo pour une visite éclair de quelques-uns des points forts du parc. Il considère son rôle comme celui d'un « interprète » du paysage, estimant que ceux qui comprennent leur environnement sont plus motivés à le protéger.

    Nous montons dans la voiture et roulons sur une route qui monte en serpentant à travers une forêt de pins sans fin lorsque le pare-brise encadre soudain un vaste lac, étincelant sous le soleil. Guillermo me dit que les gens du pays l'appellent, inexplicablement, Laguna de la Rosa (« lac rose »). Aujourd'hui, il est résolument vert émeraude. « C'est un ancien site d'extraction de pierres », me dit-il. « Lorsqu'une carrière est terminée, elle est généralement recouverte d'argile pour permettre à l'eau de s'y accumuler. Il s'agit d'une remise en état du terrain ». Alerté par un signal qui m'échappe manifestement, Guillermo lève brusquement les yeux, pointant le ciel. J'entrevois le plumage brillant d'une volée d'oiseaux en train de passer. « Des guêpiers », dit-il. Comme moi, ils ne sont pas d'ici, ils proviennent d'Afrique.

    Nous nous rendons à Masía de Tristán, une zone de loisirs boisée dans les montagnes avec quelques tables de pique-nique, et nous nous garons à côté d'une maison abandonnée sinistre avec une haute cheminée. Guillermo m'explique qu'elle date du début du 17ᵉ siècle et qu'elle abritait autrefois une communauté de fermiers autosuffisants. De là, nous suivons une route vers le Pico Tristán sur l'un des nombreux sentiers de randonnée balisés du parc. Le sentier monte à 760 mètres, offrant des vues sur la zone la plus protégée de la Sierra Calderona et ses forêts de liège.

    El Garbí est l'un des points de vue les plus élevés du parc national de la Sierra Calderona.

    PHOTOGRAPHIE DE Anna Huix

    Il est réputé pour être particulièrement paisible, et l'absence totale d'autres êtres humains m'aide à me concentrer plus profondément sur mon environnement. Nos découvertes comprennent un boisseau de baies d'arbousier si sucrées qu'elles fermentent parfois en alcool au soleil, ainsi que des brassées de fenouil et de thym sauvage. Nous frottons les feuilles entre nos doigts, libérant ainsi leur riche parfum aromatique.

    Au sommet de certains des plus grands arbres se trouvent de grands nuages de balais de sorcière, une malformation de l'arbre qui ressemble à un sinistre nid d'oiseau. Cette partie de la forêt, explique Guillermo, est essentiellement composée de liège, un arbre à croissance lente dont l'Espagne a désespérément besoin. « Notre climat change et devient plus propice aux incendies, mais les arbres à liège sont résistants au feu », explique-t-il.

    « Pour avoir des forêts saines à l'avenir, nous devons cultiver et protéger ces arbres dès maintenant et réduire les quantités de pin que nous avons partout ailleurs. »

    Nous ne parcourons pas la totalité des onze kilomètres du sentier. La chaleur est bientôt si intense que nous sommes obligés de nous retirer dans un restaurant local pour déjeuner, ce qui prouve bien les dires de Guillermo.

    Le coucher du soleil est proche lorsque nous atteignons El Garbí, à vingt kilomètres à l'est et l'un des points de vue les plus élevés de la Sierra Calderona. Ici, une cascade de promontoires rocheux a créé un amphithéâtre naturel, et les gens s'agrippent à des bières et à des en-cas pour se rendre à leur siège afin d'assister au spectacle de lumière nocturne de la nature. Je m'installe sur les roches et contemple la vue : des collines et des vallées parsemées de villages blancs, un paysage vallonné qui s'étend jusqu'à la mer. Là, à l'horizon, se trouve la ville où mon voyage a commencé : Valence, qui brille comme un joyau dans la brume de chaleur et qui est entourée de vert de tous les côtés.

    Cet article a initialement paru dans le numéro de septembre 2024 du magazine National Geographic Traveller (UK) en langue anglaise.

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