Rencontre avec le photographe qui a passé 10 000 heures sous les mers
Les photographies de la vie marine prises par Brian Skerry visent à sensibiliser et à promouvoir la protection des océans.
Brian Skerry, le photographe qui a passé plus de 10 000 heures sous les mers à explorer les océans de la planète armé de son appareil photo, s'est vu décerner le titre de « Rolex National Geographic Explorer of the Year » pour l'année 2017.
Ce prix récompense celles et ceux qui réalisent des découvertes scientifiques dont le monde entier bénéficie. Il est remis par Rolex qui a conclu récemment un nouveau partenariat avec National Geographic en vue d'encourager l'exploration.
Brian Skerry, âgé de 55 ans, est reconnu à travers le monde pour ses photographies de la faune et des environnements sous-marins. Photographe pour National Geographic depuis une vingtaine d'années, il travaille actuellement sur son 25e reportage pour le magazine.
« Ses photographies racontent des histoires qui célèbrent le mystère et la beauté des océans, tout en mettant en lumière les menaces qui pèsent sur eux », a déclaré Gary E. Knell, P.-D.G. de la National Geographic Society. Selon lui, « Brian a vécu dans les fonds sous-marins, passé des mois à bord de bateaux de pêche et voyagé à bord de tous les moyens de transport possibles, des motoneiges aux dirigeables Goodyear ».
Le photographe est l'un des membres fondateurs de l'International League of Conservation Photographers (« Ligue internationale des photographes dédiés à la protection de l'environnement »). Il donne de nombreuses conférences sur la photographie et la sauvegarde de l'environnement et est l'auteur de dix ouvrages.
Rolex et National Geographic collaborent depuis longtemps dans le cadre du prix Explorer of the Year, remis chaque année au mois de juin lors du festival des explorateurs de la National Geographic Society qui a lieu à Washington.
« Nous souhaitons que nos enfants, que les générations futures, aient la chance de profiter de nos océans. C'est ce qui anime Brian », affirme Gary E. Knell. « Il s'agit de donner une voix à la mer et aux créatures qui la peuplent, dont une grande partie sont menacées ».
Ce récit figure dans le numéro de juillet 2017 du magazine National Geographic. S'abonner au magazine.