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Page du photographe
Richard Barnes
Notre relation avec les chiens remonte à 10 000 ans. Le fossile de chien le plus vieux connu à ce jour aurait plus de 14 000 ans. Ici, un homme promène son chien sur une illustration présente sur un sarcophage.
Des vigango, poteaux en bois sculptés par les Mijikendas du Kenya et accueillant les esprits de chefs défunts, se dressent près de la conservatrice Brooke Morgan, au musée d’État de l’Illinois. Celui-ci en a restitué 37 au Kenya en 2022 et le musée de la Nature et des Sciences à Denver, 30, en 2019. Beaucoup furent dérobés et « les musées ne peuvent pas en être propriétaires », selon le conservateur du musée de Denver.
Octavius Seowtewa, un ancien du peuple zuni, se rend à la grotte de Tularosa, site sacré de la tribu, au Nouveau-Mexique. Les Zunis ont joué un rôle central dans les initiatives visant à reprendre possession d’objets tribaux, grâce notamment à l’entrée en vigueur, en 1990, de lois sur la restitution.
Pour les Indiens Zunis du Nouveau-Mexique, les statues en bois appelées ahayu:da représentent des frères jumeaux surnaturels et protecteurs. Aux XIXe et XXe siècles, nombre d’entre elles furent volées et vendues à des collectionneurs et musées. Dans les années 1970, des chefs zunis ont commencé à réclamer leur retour, avançant des arguments éthiques qui servent d’exemple en matière de restitution réussie. Des autels secrets comportent des ahayu:da sur Dowa Yalanne, une mesa surplombant le pueblo zuni.
Les fondeurs de bronze à Benin City, au Nigeria, appartiennent à une ancienne caste qui travaillait pour le palais royal. Aujourd’hui, Etinosa Aigbe, comme d’autres artisans de la « guilde », crée et vend ses oeuvres – tel ce soldat portugais (au centre).
Un bronze du Bénin vieux d’environ 400 ans et conservé au musée MARKK, à Hambourg, représente un guerrier en train de désarçonner un ennemi. Nombre de ces bronzes célèbrent des hauts faits de l’histoire du royaume.
Aux États-Unis, l’École de design de Rhode Island (RISD) acquit ce bronze d’un oba (roi) du peuple edo en 1939. Sous la pression des professeurs et des étudiants, il a été rendu au Nigeria en 2022.
Exposé au Neues Museum, à Berlin, le buste de Néfertiti est à la fois un emblème de l’Égypte antique et une des pièces maîtresses des musées berlinois. Présenté pour la première fois à Berlin en 1924, le buste fut caché, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans une cave, puis un bunker, puis une mine de sel, où il fut retrouvé par les « Monuments Men » des Alliés. Certains avancent qu’il fut emporté hors d’Égypte en dépit de la déontologie, car le chef de l’expédition n’en avait pas déclaré honnêtement la valeur. L’Allemagne maintient que l’acquisition était légale et affirme que la sculpture est trop fragile pour être réacheminée au Caire.
Le musée Pitt Rivers, rattaché à l’université d’Oxford, détient plus de 500 000 objets du monde entier. Il a notamment restitué des restes d’Aborigènes d’Australie et discute d’autres restitutions notamment avec l’Afrique et l’Asie. « C’est là que la relation se noue vraiment », affirme la directrice Laura Van Broekhoven.
Un groupe d’artistes et de chercheurs (comme ici Federico Agostinelli, à Carrare, en Italie) sculptent des répliques des oeuvres du Parthénon afin d’encourager le British Museum à restituer les originaux à la Grèce.