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Page du photographe
Thomas Peschak
Au Pérou, un ours à lunettes (Tremarctos ornatus) nommé Ruru se réveille doucement après avoir été endormi. Les scientifiques l’ont équipé d’un collier GPS qui a permis de suivre ses mouvements, ainsi que d’étudier son comportement, tandis que quatre autres ours portaient des Crittercams.
Dans le sud de la Colombie, les Ticunas fabriquent des masques de dauphins roses à partir de l’écorce de yanchama (Lecythis pisonis), et ils dansentautour d’un feu en chantant des chansons qui évoquent le rôle de l’animal dans leur cosmologie.
Dans les Antilles, à près de 1 200 km de l’embouchure de l’Amazone, des démosponges – dont certaines ont plus de 2 000 ans – prospèrent sur ce récif à Tobago grâce aux nutriments propulsés loin dans l’Atlantique par la puissance du fleuve.
Une tortue luth va pondre ses œufs sur une plage de Grande Rivière, un site de nidification prisé de l’espèce à Trinité, situé à plus de 1 600 km de l’embouchure de l’Amazone. Les tortues luths bénéficient des nutriments charriés par le fleuve et portés par son puissant panache jusqu’au cœur des Antilles.
Au point de rencontre de l’Amazone et de l’Atlantique, l’inversion de marée peut être très violente. Quand celle-ci s’engouffre dans ce chenal, qui traverse la station écologique de Maracá-Jipioca, au Brésil, l’eau peut monter de 10 m et créer d’énormes vagues.
Sur une île à l’embouchure de l’Amazone, Angelo Bernardino, écologue des milieux marins, est assis dans la mangrove. Avec des collègues du monde entier, il étudie ces arbres résistants, essentiels au stockage du carbone et à la vie des espèces côtières.
Dans les Antilles, à près de 1 200 km de l’embouchure de l’Amazone, des démosponges – dont certaines ont plus de 2000 ans – prospèrent sur ce récif à Tobago grâce aux nutriments propulsés loin dans l’Atlantique par la puissance du fleuve.
La région vit au rythme de la montée et du retrait des eaux, « semblable à un coeur », dit l’écologue brésilien João Campos-Silva, qu’on voit ici dans un canoë sur le río Negro, le genre d’endroit qu’il préfère pour réfléchir.
Atteignant jusqu’à 15 m à la saison des pluies, les crues peuvent submerger certains des plus grands arbres des plaines amazoniennes, tel ce bois-corbeau, vu ici du fond de l’eau. Au retour de la saison sèche, singes et oiseaux nicheurs se réinstallent sur les branches.
Un drone a saisi la crue saisonnière du río Negro, au Brésil, le plus gros affluent de l’Amazone, ainsi baptisé en raison de ses eaux sombres. Sur les plaines amazoniennes, la crue et la décrue des rivières inondent et découvrent tour à tour les étendues boisées.